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Un « capot actif » : c’est quoi ce système de sécurité qui arrive chez Tesla et Volkswagen ?

Volkswagen vient de publier une vidéo de démonstration d’une technologie de sécurité en cas de choc frontal avec un piéton. Sur son ID.7, le constructeur a installé un système qui relève le capot de quelques centimètres avant un choc potentiel, et le rétracte en suivant. On vous explique son intérêt.

Volkswagen rejoint Tesla, et le reste des constructeurs automobiles qui misent sur un « capot actif » parmi leurs systèmes de sécurité proactifs. Tesla l’avait ajouté sur sa Model 3 restylée l’année dernière, et voilà que Volkswagen l’étudie désormais pour une introduction à l’avenir. Dans une vidéo, le constructeur en a fait la démonstration avec sa nouvelle berline électrique, l’ID.7.

Le principe : lors d’un choc ou d’un éventuel choc avec un piéton ou un cycliste, le système de sécurité vient surélever le capot à l’avant de la voiture de quelques centimètres. Ainsi, en cas de choc, la tête du piéton ou du cycliste qui risque de venir se cogner sera quelque peu amortie. Pas de quoi éviter le choc tout de même, mais éviter le pire : une surface dure, aux conséquences gravissimes.

En France, Citroën avait 20 ans d’avance

Le système n’est pas nouveau dans l’industrie, et vient répondre en Europe aux normes « choc piéton », qui animent les discussions et donnent du fil à retordre aux constructeurs depuis déjà vingt ans. En France, la première voiture à s’être équipée d’un tel système fut la Citroën C6 en 2006. À ce moment, la marque aux chevrons avait reçu le Prix de l’innovation du groupe de presse allemand Auto-Bild, lors du salon de Genève.

Avec son ID.7, Volkswagen a montré son système qui désormais permet de se rétracter automatiquement. Les systèmes de freinage d’urgence étant de plus en plus réactifs, la marque allemande voulait montrer comment se comportera la voiture en cas de choc évité. Une technologie qui arrivera dans le futur sur la gamme, même si l’on ne sait pas encore quand.

La technologie rappelle comment, depuis 2003, les constructeurs ont dû totalement revoir leur façon de dessiner des voitures pour répondre aux nouvelles normes de sécurité autour de ce risque de choc frontal avec un piéton. L’arrivée des nouvelles normes il y a vingt ans marquait la fin d’une ère où les designers avaient une liberté d’expression bien plus large, et ne pouvaient être freinés que par la réalité industrielle et des coûts de production dans le choix du design de la face avant des voitures.

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