Dans la continuité du R1, le R1v passe de 4 à 5 millions de pixels dans le même boîtier aluminium. Entre compact et ultracompact, il se distingue par un design sobre et élégant, une finition métal soignée, argentée ou noire, au
choix.La rapidité d’ouverture (par le curseur ventral) et le déclenchement quasi instantané restent les principaux atouts du Caplio, atténués toutefois par un enregistrement plus lent des fichiers. L’autre point fort est le zoom
presque 5x, à la plage de focales qui s’étend d’un vrai grand-angle 28 mm à un vrai téléobjectif 135 mm. Rare et d’autant plus précieux que l’optique est intelligemment intégrée pour une rétraction totale dans
les quelques 25 mm d’épaisseur du boîtier. Revers du système, le zoom se déploie lentement et assez bruyamment.‘ Rien ne dépasse ‘ semble être la devise du Caplio : les boutons sont ultra-plats mais encore manipulables. Les réglages sont très complets : soulignons, outre les réglages
classiques, les fonctions exposition longue, bracketing, intervallomètre. Judicieux, le bouton ADJ donne un accès direct à quelques principaux ‘ ajustements ‘, tels que la correction d’exposition, la balance des
blancs et la sensibilité.La véritable nouveauté du R1v reste son capteur qui passe à 5 millions de pixels. Un progrès ? Pas vraiment : nos premiers clichés et nos mesures en labo nous montrent que la qualité d’image n’a pas suivi.
Les photos manquent de piqué (notamment sur la partie gauche), et le bruit est assez mal maîtrisé dans les basses lumières dès 200 ISO. Par ailleurs, le R1v pèche par une tendance à la sous-exposition et un fort contraste qui
‘ salissent ‘ les images. En lot de consolation, l’excellent mode macro est efficace à 1 cm du sujet : un record ! On appréciera aussi l’alimentation pratique et économique par piles AA, mais un
peu moins l’installation obligatoire du pilote Caplio pour le transfert des fichiers sur ordinateur.
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