L’on pouvait s’y attendre, et l’indicateur Chausson Finance le confirme. La baisse d’activité du capital-risque français continue de s’observer. Lors du second semestre 2001, les 44 sociétés de capital-risque françaises étudiées ont investi 306 millions d’euros contre 360 millions sur les six premiers mois. En moyenne, le montant des opérations a été réduit de 20 % pour atteindre 1,3 million d’euros.Si, malgré la baisse des investissements, un plus grand nombre d’opérations ont pu être réalisées sur le second semestre (237 contre 225), seules quatre start-up ont réussi à lever 15 millions d’euros ou plus. Dont une, Arisem, qui a déposé son bilan depuis.Pourtant, l’année 2001 n’aura pas été une année catastrophique. Les montants investis restent 30 % plus élevés qu’en 1999. Une année record, où les investissements sur le seul premier semestre avait largement dépassé ceux de l’année 1998.Fait marquant : sur les six derniers mois 2001, les FCPI (Fonds commun de placement dans l’innovation) s’accaparent trois des cinq premières places du classement des fonds ayant le plus investi. La Sgam, Siparex, et la Spef, avec chacune entre 15 et 17 millions d’euros investis, arrivent derrière les indéboulonnables 3i France (32,1 millions) et Innovacom (29,8 millions d’euros).Concernant les secteurs d’activité, les éditeurs de logiciels ont aspiré 29 % des montants investis. Suit le secteur des télécommunications avec 19 %, talonné par celui des biotechnologies avec 17 %. Internet et les start-up de e-commerce intéressent de moins en moins. Elles n’ont drainé que 37 millions d’euros au second semestre contre près de 90 millions les six premiers mois de l’année 2001. Les investisseurs privilégiant, pour le moment, les start-up de l’univers de la téléphonie mobile.
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