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Capital-IT se cherche une dimension européenne

A quelques jours de la clôture des inscriptions, la troisième édition de Capital-IT devrait se révéler encore plus dot-com et aussi plus internationale que les deux précédentes rencontres. Selon les organisateurs, un quart des quarante start-up présentées en mars proviendra d’autres pays européens.

“On trouve désormais en Europe des idées originales et adaptées à notre environnement. En effet, les concepts intéressants traversent très vite l’Atlantique “, constate Thierry Chevalier, directeur de Mar-Tech et organisateur de Capital-IT.Du côté des investisseurs, un effort de promotion est également engagé afin qu’ils viennent plus nombreux à Paris.Capital-IT appuie ses ambitions internationales sur un palmarès impressionnant : près d’un milliard de francs a été investi dans la présentation des start-up technologiques au cours des deux précédentes rencontres.
La première d’entre elles s’est tenue en mars 1999. Selon Thierry Chevalier, ‘ vingt-quatre des quarante projets présentés à l’époque ont levé environ 875 millions de francs depuis ‘. Parmi les stars de cette première promotion, figurent le site de ventes aux enchères Aucland (dans lequel le groupe Arnault a investi 115 millions de francs), Kalisto (qui a levé 42 millions), Magic Emilie ou Netcenter (78 millions de francs).

Un tour de table de 80 millions de francs

La palme revient sans conteste à Self Trade (260 millions levés auprès de différents investisseurs). Mais le sort de NetValue reste enviable. Après avoir bouclé un tour de table de 80 millions de francs en décembre 1999, l’entreprise a quasiment provoqué une émeute au Nouveau Marché de Paris lors de son introduction en Bourse, il y a quelques jours.L’édition d’octobre 1999 affiche pour l’instant un score plus modeste : environ 250 millions de francs se répartissent aujourd’hui entre treize start-up (toujours sur un panel de quarante). Parmi les plus connues, Keeboo (66 millions de francs), Abcool (20 millions), Clust (15 millions) ou super-secretaire.com.A la question de savoir si les investisseurs, désormais assiégés par des dizaines de sociétés désirant lever des fonds, peuvent encore trouver un intérêt à une manifestation comme Capital-IT, Thierry Chevalier se veut très serein. ‘ C’est justement parce que les fonds de capital-risque et les business angels nont plus le temps de faire le tri que nous pouvons leur être utile. Notre rôle est de leur sélectionner les quarante dossiers les plus intéressants du moment ‘, affirme-t-il. Rendez-vous les 14 et 15 mars prochains.

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La rédaction