Interview de Pascal Marie, cofondateur de Nextamp
01net. : Nextamp a centré son offre de watermarking (technologie de tatouage) sur l’industrie audiovisuelle. Pourquoi un tel positionnement ?Pascal Marie : Aujourd’hui, il n’existe pas de mécanisme automatique pour faire le traçage des contenus. Or, en terme de suivi, il est parfois difficile d’identifier le cycle de diffusion et d’exploitation d’un
contenu vidéo. Notre solution permet de tatouer un document dès sa création sur toute la surface de l’image, de manière invisible et totalement indépendante du format vidéo.Votre technologie se situe donc au c?”ur de la problématique du piratage et de la gestion des droits (Digital Rights Management)…Le tatouage est un lien originel, un véritable outil de dissuasion. Cela permet donc de remonter à la source. Mais, aujourd’hui, les investissements ne concernent pas vraiment le piratage.D’où vient votre technologie, et où en êtes-vous dans son déploiement ?Nextamp est issue d’un processus d’externalisation de la technologie de tatouage de vidéo développée par le groupe Thales. La société est un produit de l’essaimage. Elle a été créée, l’été 2002, par Jean-Michel Masson, qui était
jusqu’ici responsable des partenariats chez Thales Broadcast et Multimedia.Qu’attendez-vous de votre participation à Capital IT ?Nous espérons réaliser une levée de deux millions d’euros. Nextamp vient de se transformer en SA pour pouvoir accueillir de nouveaux investisseurs financiers. Aujourd’hui la société compte dix salariés dont trois sont originaires de
Thales. L’équipe de fondateurs rassemble deux docteurs en traitement du signal, à l’origine de brevets sur le watermarking vidéo numérique et ayant contribué à des programmes de recherche européens.
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