01net. : Comment a commencé l’aventure Eurocortex ? Jean-Michel Texier (PDG d’Eurocortex) : En fait il y a eu un avant-Eurocortex ! En 1997, j’ai créée une SSII en Nouvelle Calédonie, baptisée Cortex. A l’époque, dans la presse, la question se posait de parvenir à
mettre en ligne des contenus ‘ non-structurés ‘ pour le web, conçus au départ avec des logiciels comme Quark XPress. J’ai donc développé un outil de rédaction pour le web, Web’Redactor, qui permettait d’archiver le contenu
texte et de le mettre au format HTML pour le publier en ligne. Nous travaillions principalement avec le groupe France Antilles (Les Nouvelles Calédoniennes, La Dépêche de Tahiti…) . En 1999, retour en France pour la
création d’Eurocortex. Pendant deux ans, nous avons développé une nouvelle solution, Intelligent Content Manager (ICM), avant de décrocher notre premier contrat d’importance avec Le Nouvel Observateur.En quoi consiste votre solution ICM ?C’est une plate-forme de traitement et d’échange de contenu. Dans l’univers de la presse et des médias, qui est un peu notre terrain de prédilection, ICM présente l’avantage de réduire rapidement les coûts d’exploitation sans remettre
en cause pour autant les outils de travail préexistants. La solution comprend plusieurs modules : un module d’importation pour analyser des documents ‘ non-structurés ‘ (sous formats Xpress, Word, ou Adobe InDesign).
L’information est structurée et stockée sous tous formats dans une base de données ou dans un serveur XML. Un module d’édition, un module de génération et un module de publication sont également intégrés. Une fois enrichies et restructurées, les
données ?” c’est-à-dire l’information ?” sont prêtes à être rediffusées (routées) vers l’extérieur et ce sous tous formats. ICM concerne indistinctement Internet, les intranets et les extranets…Quelle est la raison de votre présence à Capital IT ?Depuis le lancement d’ICM, en 2001, nous avons multiplié les contrats dans le monde de la presse et des médias [à commencer par 01net., NDLR]. Après avoir effectué, en 2000, une première levée de fonds de
800 000 euros, nous sommes à la recherche d’un second tour de table pour financer notre R&D (recherche et développement) ainsi qu’un possible déploiement à l’international sur les marchés italien, espagnol et canadien. En effet, dans
leur développement Internet, beaucoup de médias ont mis l’accent sur le front office, et de facto négligé le back office. Ce qui entraîne au final une réelle pauvreté des mécanismes de
reprise de l’éditorial. Il y a donc un marché ; d’autant plus que les SSII s’occupent le plus souvent du front office et n’ont pas de forte connaissance dans les métiers de la presse. Par ailleurs, il existe d’autres
projets comme celui du cartable électronique, qui pourrait également offrir d’importantes perspectives de croissance.
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