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Cap Gemini s’allie à Nokia

La SSII et le groupe finlandais de télécommunications s’unissent, outre-Atlantique, pour développer des solutions mobiles pour l’entreprise. Cela ne suffira pas à rassurer les investisseurs déboussolés par l’accident de l’A300 d’American Airlines.

Le CAC 40 chute de 3,05 %, à 4 376 points. Le Nouveau Marché recule de 2,40 %, à 967 points.La Bourse de Paris, tirée à la baisse par le groupe aéronautique EADS (-9,42 % à 12,60 euros), propriétaire de 80 % du capital d’Airbus, termine la journée dans le rouge. Après la chute d’un Airbus A300 sur le quartier du Queens, à New York, les investisseurs craignent une réduction drastique du trafic aérien.Les feux des projecteurs sont, une nouvelle fois, braqués sur les Etats-Unis, reléguant au second plan les actualités des TMT (technos, médias, télécoms). Ainsi, au salon Comdex de Las Vegas, Cap Gemini Ernst & Young et Nokia annoncent un accord de partenariat ayant pour but de réunir leurs savoir-faire dans le développement de programmes mobiles pour l’entreprise (transactions commerciales ou consultations des stocks à distance).Cette annonce arrive à point nommé alors que le doute plane sur les résultats trimestriels de Cap Gemini Ernst & Young. Publié mercredi prochain, le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2001 de Cap Gemini suscite déjà l’intérêt des investisseurs. L’action Cap Gemini recule de 7,14 %, à 65,70 euros, ce qui porte à plus de 60 % sa chute depuis le début de l’année 2001.A contrario, la société Unilog est longtemps restée en tête du palmarès du Service de règlement différé sous la pression d’investisseurs ” acheteurs “, qui croient à de bons résultats trimestriels (ils seront publiés, ce soir, après la clôture du palais Brongniart). Au premier semestre, Unilog affichait une croissance, dépassant les espérances des analystes, de plus de 50 % de son résultat net (à 16,4 millions d’euros). L’action gagne 3,08 %, à 67 euros.Gemplus abandonne 3,08 %, à 3,15 euros. L’action est orientée à la baisse sur des rumeurs de plan social. Le leader mondial de solutions à base de cartes à puce préparerait, selon le syndicat Force ouvrière, le licenciement de 450 personnes en France et de 1500 autres sur les sites situés en dehors de l’Hexagone. Pour lheure, la direction de Gemplus dément tout projet en ce sens.

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Augustin Garcia