L’indice CAC 40 reste stable : +0,04 % à 4 678 points. Le Nouveau Marché gagne 1,09 % à 1172 points.La Banque centrale européenne (BCE) maintient son principal taux directeur à 3,25 %. Il fallait s’y attendre tant la progression de la masse monétaire M3 était importante. Pourtant, cette statistique, dont le président de la BCE, Wim Duisenberg, a fait son indicateur phare depuis quelque temps, n’est plus une référence aux yeux de certains analystes. En effet, depuis les attentats du 11 septembre, les placements courts termes ont la cote et faussent le calcul de l’agrégat M3 qui comptabilise aussi bien l’argent en circulation que les placements à court terme.Avec un gain de + 14,10 % (à 89 euros), Cap Gemini Ernst & Young s’était offert, hier, l’une des plus belles progressions du Service de règlement différé (SRD). Les investisseurs plébiscitaient la société de conseil et de services informatiques car ils croyaient à une amélioration des perspectives de ce secteur. Le cabinet Goldman Sachs avait relevé sa note sur Cap Gemini, l’intégrant dans sa liste de valeurs recommandées. Mais était-ce la seule raison ?En effet, on apprenait ce matin que des rumeurs faisaient état d'” épousailles ” possibles entre la SSII et IBM. ” Que nenni ! “, a répondu un porte-parole de Cap Gemini à un confrère de l’agence Reuters, clamant que l’américain n’a pas approché le groupe. Les histoires tristes ne plaisent pas, d’autant plus que jeudi prochain, Cap Gemini devra fournir des explications sur les réductions d’emplois prévues et lever le voile sur ses perspectives. A la place de Paris, le titre Cap Gemini recule de 4,94 % à 84,60 euros. La SSII a néanmoins gagné + 20,86 % en cinq séances.France Télécom est resté stable avec + 0,63 % (à 47,99 euros) malgré l’annonce de la création par France Télécom R&D d’Euralba. Il s’agit d’une nouvelle filiale qui fait du e-business son cheval de bataille. En d’autres termes, France Télécom débarque, sans plus se cacher, dans l’univers des SSII spécialisées dans le conseil en architecture de système d’Information. Comme bien d’autres, elle placera du Websphere d’IBM et du Weblogic de BEA Systems, fera des audits, délivrera des recommandations en ingénierie système, développera et fera de l’intégration de progiciels (depuis les CRM aux outils marketing).
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