Remplaçant du très minimaliste EOS 1100D sorti il y a de cela 3 ans, le 1200D apporte un peu de fraîcheur à l’offre très grand public de Canon : son capteur 18 Mpix offre 50% de pixels en plus, la montée en ISO double et la rafale en RAW triple. Dit comme ça, on pourrait être impressionné, mais dans les faits il n’en est rien, l’EOS 1200D ne propose qu’une rafale à 3 images par secondes, le son de la vidéo (enfin Full HD !) reste monophonique, l’écran fixe offre une définition très médiocre de 460 000 points. Bref, un appareil simple et spartiate dépassé techniquement par de nombreux appareils hybrides ! Seuls raffinements typiques du reflex, un viseur à pentamiroir (le faible prix ne permet pas à Canon d’intégrer un pentaprisme) et un vrai petit grip en caoutchouc.
Accompagner les apprentis photographes en Wi-Fi
Ce que Canon n’a pas mis en technique il l’a mis en « éducation » avec le développement d’une application (iOS et Android) baptisée « Mon Coach EOS ». Outre le manuel de l’utilisateur complet (pratique !), cette application explique le fonctionnement de l’appareil, apprend les rudiments de la prise de vue et permet même de piloter l’appareil en Wi-Fi. Et pour les moins passionnés il reste toujours le nouveau mode intelligent qui, à l’instar des compacts, détecte la scène et adapte automatiquement les réglages.
Si la fiche technique de ce nouveau reflex n’est pas très excitante, son format devrait satisfaire les consommateurs européens, des conservateurs qui pensent – à tort – que la qualité d’image des reflex est supérieure à celle des reflex. Son autre avantage est son prix : 350 euros boîtier nu et 450 euros avec le 18-55 mm f/3.5-5.6 IS II. Sa disponibilité est immédiate.
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