Si la météo marine de Canoë.fr se révèle exacte, un avis de tempête va souffler sur l’océan tranquille de l’information en ligne française. Le groupe canadien Quebecor, éditeur de ce nouveau quotidien numérique, table en effet sur une fréquentation de 10 millions de pages vues par mois d’ici à un an. Soit environ l’audience Web réalisée actuellement par Libération, excusez du peu !” Notre quotidien se veut un journal grand public, où se juxtaposent tous types d’informations : politiques, culturelles, sportives, etc. L’idéal serait de devenir le point d’entrée des internautes français sur le Web “, explique Alain Marie Caron, directeur de la rédaction de Canoë.fr.
Des journalistes d’expérience, pas des Mad Max du Web
Dans un premier temps, ce journal Internet sera organisé en quatre rubriques principales : informations générales, économie, sport et culture/show-biz. L’équipe rédactionnelle est composée de seize journalistes issus de la presse nationale : Libération, Les Echos, Liaisons Sociales, etc.” Nous avons délibérément engagé des journalistes ayant plusieurs années d’expérience plutôt que des jeunes fous du Web. Internet est une course de fond qui se gagne sur la qualité du contenu “, analyse Alain Marie Caron.Curieusement, la rédaction revendique l’absence de ligne éditoriale. Canoë naviguerait-il à vue ? “Les journalistes de la rédaction sont très libres, ils ont un rôle d’explication, d’éclairage. Cela ne nous empêche pas de débattre entre nous. Mais nous n’avons pas de ligne éditoriale politique comme les autres quotidiens issus du papier”, poursuit Alain Marie Caron.Malgré ses ambitions, Canoë.fr ne prévoit pas de lancement en fanfare, battage marketing à l’appui. Une stratégie quelque peu contradictoire avec ses objectifs d’audience mais, selon le dicton québécois cité par Alain Marie Caron, “Dans le temps comme dans le temps !”, ou chaque chose en son temps…
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