Paradoxalement, le clavier s’impose peu à peu comme le moyen le plus rapide d’entrer des informations dans un PDA ou un téléphone cellulaire. “A terme, tous nos agendas de poche auront un clavier car il est finalement plus pratique et rapide qu’un stylet “, avoue Ed Colligan, le PDG de Handspring qui compte dans ses rangs Jeff Hawkings, l’inventeur de Grafiti, le système de reconnaissance d’écriture utilisé par tous les Palm.Fort de ce constat, la start-up Canesta, basée à San Jose, dans la Silicon Valley, a développé un clavier très orgininal, puisqu’à l’inverse des solutions choisies par Nokia, RIM, Danger ou Handspring, le clavier de Canesta… n’existe pas !En effet, les ingénieurs de la start-up utilise un mini-laser de la taille d’un grain de haricot pour projeter l’image d’un clavier à une distance de 50 cm, avec un angle de 50 degrés, le tout sur une surface plane.L’image du clavier mesure 28 cm de longueur pour environ 10 cm de largeur, soit l’équivalent des claviers détachables commercialisés aujourd’hui pour les PDA ou certains téléphones cellulaires. Un senseur intégré détermine ensuite les touches frappées par l’utilisateur.Le clavier virtuel de Canesta a été montré pour la première fois à la conférence Demo Mobile 2002 qui a eu lieu la semaine dernière en Californie. Il coûterait à un fabriquant environ 50 dollars pour l’ajouter à son produit.Pour l’instant, aucun constructeur n’a annoncé de produits intégrant le clavier de Canesta. Cependant, le clavier virtuel n’est quune des utilisations de la technologie de Canesta ?” qui permet la détection des objets en mouvement et qui aurait des débouchés dans les secteur médicaux et militaires.
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