” Ça a été sportif, mais nous y sommes arrivés “, a déclaré Jacques Rosselin à la sortie du tribunal de commerce. Le fondateur de la start-up a donné ses premières impressions en direct sur sa chaîne sauvée in extremis de la liquidation. Toute la matinée, les équipes de Canalweb ont retransmis en direct les images du tribunal de commerce de Paris comme s’il s’était agi de la dernière émission de la start-up.” C’est une grande victoire, Canalweb vivra ! “, a poursuivi Jacques Rosselin plus tard dans la journée. Ainsi, le jugement du tribunal de commerce donne six mois à Canalweb pour faire la preuve de sa viabilité en mettant l’entreprise en redressement judiciaire.” Pendant six mois, nous serons en observation. On espère d’ici là avoir redressé tout ça, affirme Jacques Rosselin. Ce qui est triste, c’est que plus de deux tiers des salariés devront nous quitter. ” Ainsi, sur les 95 personnes qui travaillent pour Canaweb, une bonne soixantaine quittera l’entreprise dans le cadre d’un plan social.
Exclusivement B-to-B
Cette nouvelle configuration influera bien évidemment sur l’activité de la start-up. ” Nous allons concentrer notre activité exclusivement sur le B-to-B. C’est-à-dire la prestation technique et la diffusion d’événements sur Internet. Nous continuerons donc à exploiter notre plate-forme de diffusion avec les chaînes de télévision locales en association avec la presse régionale. “En conséquence, l’activité grand public de Canalweb est mise en veilleuse. Si Canalweb continue à diffuser les émissions déjà financées, la chaîne gèle toute nouvelle production, et cherchera des diffuseurs pour vendre son catalogue.” Il faut que l’on fasse le dos rond tout en préservant lactivité média. Et, dans quelques mois, nous réfléchirons de nouveau à relancer notre activité grand public “, conclut Jacques Rosselin.
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