Pour sauver la start-up de la banqueroute, ses actionnaires seraient prêts à donner le contrôle de Canalweb à ce repreneur pour 2 à 3 millions d’euros seulement. Une bouchée de pain si l’on considère l’investissement que représente Canalweb pour eux, soit plus de 150 millions de francs depuis sa création.” Je pense à cette solution depuis l’échec de notre introduction en Bourse en septembre dernier “, avoue Jacques Rosselin. Mais la volte-face de Galileo et de Paribas dans l’augmentation de capital prévue en début de mois a précipité l’accomplissement du scénario. Et pour éviter la mise en faillite de la société qu’il a créée, Jacques Rosselin affirme avoir trouvé un repreneur industriel dont le nom devrait être annoncé la semaine prochaine après la signature de la levée de fonds.Mais cette opération de sauvetage ferait perdre son indépendance à Canalweb. Selon nos informations, la start-up serait valorisée aux alentours de 4 millions d’euros (ce que ne confirme pas Jacques Rosselin), et cèderait une majorité de son capital dans l’opération. ” On a fait le tour des popotes, mais étant donné la précipitation, notre marge de négociation est faible “, précise Jacques Rosselin.Concernant la réorientation stratégique qu’entraînerait ce rachat, Jacques Rosselin se veut confiant. ” Nous mettons l’accent sur les services professionnels. Ils représentent près de 80 % des 20 millions de francs de chiffre d’affaires que nous devrions réaliser cette année. Notre nouveau partenaire a validé ce modèle. Et comme nous, il ne souhaite pas labandon de la diffusion de nos programmes grand public. Mais, en attendant, nous réduisons fortement la voilure sur les productions avec seulement dix émissions pour cette rentrée. “
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