Les caméscopes à DVD s’adressent avant tout aux vidéastes amateurs désirant visualiser directement ce qu’ils filment, sans remonter les séquences. En effet, le disque DVD sert à la fois de support d’enregistrement
et de média de stockage, sans qu’aucune étape intermédiaire ne soit nécessaire. Une possibilité qu’offre également la cassette DV, elle aussi solution de stockage directe, en restant néanmoins bien plus ouverte aux possibilités de
montage.Les caméscopes DVD sont certes livrés avec des logiciels de montage dédiés, mais ceux-ci n’offrent pas toutes les fonctions des logiciels de montage ‘ sérieux ‘ vendus dans le commerce. Souci, ceux-ci ne
peuvent pas lire le format Mpeg-2 issu de ces caméscopes, comme d’ailleurs beaucoup de lecteurs multimédias. Certains caméscopes offrent donc des fonctions de montage, mais elles sont très sommaires. Le format DVD est donc à choisir
uniquement si vous ne réalisez jamais de montage ou que vous ne disposez pas d’ordinateur.Son fonctionnement est alors simple comme bonjour. Chaque séquence filmée est identifiée par une vignette sur l’écran du caméscope. Vous n’avez pas besoin de caler la bande au bon endroit avant de commencer à filmer et
vous ne risquez pas d’effacer une séquence par accident. La durée d’enregistrement sur ces galettes de 8 cm est de 20 minutes par face ou par couche en haute qualité, soit 40 minutes environ pour un DVD double couche.
Attention, ceux-ci ne sont pas lisibles sur la plupart des platines de salon. Les DVD simple couche, quels qu’ils soient, sont, eux, aujourd’hui lisibles sur la plupart des platines, à condition toutefois d’avoir été finalisés.Revers de la médaille, cette solution très simple et ‘ familiale ‘ coûte encore cher : les prix du caméscope et du support d’enregistrement (5 à 6 ? par DVD) restent supérieurs à ceux des
produits DV à qualité égale.
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