Comme les caméscopes à DVD, les modèles à disque dur filment au format Mpeg-2, à la différence près que leur support d’enregistrement n’est pas amovible. Ceci a deux conséquences directes : une durée d’enregistrement supérieure, mais il faudra sauvegarder régulièrement le contenu sur un support de stockage. Avec les modèles de grande capacité (60 Go), on peut théoriquement enregistrer jusqu’à 14 heures de film en continu. En pratique, aucune batterie n’ayant cette autonomie, on peut considérer que ces appareils offrent une heure d’enregistrement sans interruption.
Ces caméscopes offrent un confort d’utilisation exceptionnel, mais à double tranchant : ces heures de rushes devront être transférées sur un ordinateur avant d’être stockées sur des DVD pour être lues sur un téléviseur. Si ce transfert est plus simple qu’avec une cassette DV, puisqu’un simple port USB est suffisant, le montage est rendu difficile par l’emploi du format Mpeg-2.
Comme le DVD, le disque dur est donc à conseiller en priorité aux utilisateurs ne désirant pas effectuer de montage avec un logiciel. Pour ceux qui ne possèdent pas d’ordinateur, notez que Sony propose un graveur DVD autonome à connecter à ses caméscopes à disque dur. La capacité de stockage importante de ces caméscopes est particulièrement intéressante pour les modèles haute définition, plus ‘ gourmands ‘ que les caméscopes classiques. Quand les problèmes de compatibilité avec les logiciels de montage auront été résolus et que les prix auront commencé à baisser, cette solution sera sûrement la plus intéressante pour les vidéastes avertis.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.