Troisième journée consécutive de calme plat pour les marchés parisiens. Les opérateurs cherchent des repères fiables pour se positionner. En enregistrant une légère progression de 0,06 %, l’indice du Nouveau Marché ne peut pas illustrer de façon plus éloquente l’immobilisme actuel. Le CAC 40 n’en dit guère plus avec un recul de 0,35 %.Face aux retards de l’UMTS, on comprend mieux la circonspection des investisseurs. Si le gouvernement espagnol ne fait qu’entériner l’évidence en reportant de près d’un an le lancement des services UMTS dans la péninsule ibérique faute d’une infrastructure, les trois mois supplémentaires requis par NTT DoCoMo pour fiabiliser son service peuvent inquiéter.Difficile de croire, alors, que les équipementiers rempliront leur carnet de commandes comme convenu. Au point que Siemens, titulaire de 16 des 35 marchés européens déjà attribués, a dû se fendre d’un communiqué pour rassurer les marchés, expliquant que son chiffre d’affaires ne pâtirait pas des retards pris.Alcatel n’avait pas besoin de ces doutes supplémentaires pour se tirer du mauvais pas dans lequel il est engagé (chute de 4,31 % du titre, mardi soir). L’équipementier français souffre en effet du mal endémique de l’époque : devoir payer ses acquisitions faites au prix fort l’an passé. Pis, l’investissement consenti dans le capital de l’opérateur canadien 360Networks (700 millions de dollars en août 2000), qui traverse d’importantes difficultés, se traduit par une rumeur persistante selon laquelle Alcatel devrait réaliser d’importantes provisions. Ces provisions pourraient faire que les résulats du premier trimestre ne soient finalement pas en ligne avec les perspectives.En résumé, beaucoup d’inconnues subsistent et ne permettent pas de prendre d’ores et déjà des paris sur la reprise. Quelques bons résultats valent mieux que d’hypothétiques perspectives de croissance.Ainsi, le titre Valtech a gagné 9,12 % après l’annonce de son chiffre d’affaires du premier trimestre 2001 en hausse de 124 % (à 30,1 millions d’euros) sur le premier trimestre de l’année 2000. AuFeminin.com fait encore mieux en publiant un chiffre d’affaires en hausse de 302 % pour atteindre les 710 000 euros. Le titre du portail féminin senvole de 20,18 %.
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