On ne s’en étonnera pas, 85 % des recruteurs de cadres en Europe, 88 % en Asie, et 95 % en Amérique latine s’accordent peu ou prou sur l’importance du bilinguisme pour réussir en affaires. Mais ils ne sont que 34 %
en Amérique du Nord !Ces résultats d’une enquête menée par le cabinet de recrutement Korn/Ferry International confirment clairement la prédominance de l’anglais, s’il en était besoin ! Seuls les Américains peuvent se permettre de se passer d’une
deuxième langue. Et pour cause !Mais les choses évoluent. Dans dix ans, la maîtrise de plus de deux langues deviendra un atout considérable dans notre monde globalisé. Cette fois, 49 % des recruteurs d’Amérique du Nord l’admettent, contre 66 % en Europe. A
la question sur la langue préférée, l’enquête précise que, en Asie, en Europe et en Amérique latine, l’anglais emporte la grande majorité des suffrages. En revanche, l’Amérique du Nord privilégie l’espagnol (79 %). Proximité oblige !Cela étant, le français, avec un score de 43 %, vient en deuxième position, devant le chinois (30 %). C’est dire si la langue de Voltaire garde un certain prestige, même face au mandarin ! Question de facilité ?
D’art de vivre ? Ou reconnaissance du dynamisme de nos entrepreneurs ? Une fois n’est pas coutume ! Et un petit ‘ cocorico ‘ ne fait de pas de mal.Et quid des cadres des technologies de l’information ? 34 % seulement de l’ensemble des recruteurs – tous pays confondus – estiment qu’ils doivent être au moins bilingues.C’est peu quand on sait que la plupart des termes de ce secteur sont anglo-saxons ! Mais nos écoles d’ingénieurs et nos universités l’ont bien compris. Ne multiplient-elles pas les échanges avec leurs homologues de tous pays ?
Notamment, depuis peu, avec la Chine !Nul doute que les futurs cadres high-tech français auront toutes leurs chances !* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 7 février
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