Physical Networks a revu l’architecture de son logiciel de gestion d’infrastructure de câblage de fond en comble. Tournant le dos au moteur B-Trieve qu’il utilisait jusqu’à présent, Cabling System Manager 3. 0 (CSM) utilise désormais pour référentiel une base de données Oracle ou SQL Server. Il abandonne également, pour la gestion de la licence, l’inconfortable clé de protection électronique (dongle), remplacée par une clé logicielle. D’après l’éditeur, cette évolution vers une architecture réellement client-serveur n’a pas de conséquences sur les performances : “Pour compenser l’impact lié à l’emploi de techniques plus lourdes, comme ODBC ou les bases de données relationnelles, nous utilisons un cache logiciel dédié qui stocke, pour une durée déterminée, aussi bien les images qui servent de fond au plan de câblage que les données elles-mêmes”, révèle Olivier Rozenkranc, directeur de la R&D de l’éditeur.
Une saisie initiale manuelle
Si l’interface utilisateur de CSM 3. 0 change finalement assez peu, de nouvelles fonctions apparaissent, telles que la possibilité de tester la connexion IP vers un équipement actif par un ping, ou de nouveaux menus contextuels pour le paramétrage des objets. CSM 3. 0 est livré avec une bibliothèque d’environ 500 composants génériques dont les propriétés sont modifiables. Sans surprise, la saisie initiale des éléments reste manuelle, malgré quelques fonctions de duplication intéressantes. Selon la complexité du plan de câblage à saisir, le coût de mise en ?”uvre du logiciel peut en conséquence s’en trouver doublé, voire quadruplé.
L’importation de plans et de dessins reste limitée aux formats bitmap de Windows et AutoCAD DXF. “Nous avons préféré privilégier les fonctions d’exploitation quotidienne de l’infrastructure, ajoute Olivier Rozenkranc. C’est d’ailleurs la principale motivation d’achat de CSM 3. 0 dans huit cas sur dix.”
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