L’opérateur britannique, plus que centenaire, a compris à son tour que le marché des télécoms est un marché mondial et non global comme voulaient le faire croire bon nombre d’opérateurs.Bruno Davoine, PDG de la filiale française, reconnaît d’ailleurs qu’‘ On ne peut pas tout faire dans tous les pays tout seul. ‘ Le CEO chargé de l’Europe continentale estime, pour sa part, que
‘ L’ensemble du marché a surévalué le chiffre d’affaires potentiel sur les services data, car tout le monde misait sur une baisse des prix modérée alors qu’elle a été vertigineuse. ‘L’opérateur se retire donc des marchés nationaux en Europe continentale et aux Etats-Unis pour se concentrer sur les clients multinationaux, tandis que, au Japon et en Grande-Bretagne, les activités de services aux PME (que le
britannique vient de revendre à bas prix, en France, à Tiscali) sont conservées.‘ Nous les conservons dans ces pays car nous y avons déjà rentabilisé nos réseaux ‘, explique en substance Bruno Davoine. En revanche, l’opérateur noue des partenariats avec des opérateurs locaux
pour répondre aux demandes des clients qui auraient besoin de services purement nationaux pour leurs filiales. Dans ce cadre, Cable & Wireless a signé un accord avec Completel, qui prend ainsi en charge le trafic téléphonique généré par les
clients de Cable & Wireless.Le temps où Cable & Wireless multipliait les acquisitions semble donc définitivement révolu. Ainsi, les actifs d’ISDnet, racheté en février 2000, passent aujourdhui dans le giron de Tiscali. ‘ En regardant dans
le rétroviseur, on peut toujours qualifier de mauvaise une stratégie mise en ?”uvre plusieurs années plus tôt ‘, estime Bruno Davoine.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
