Exit le mobile (One2One, vendu à Deutsche Telekom) ; les câbles sous-marins (Global Marine, entré dans le giron de Global Crossing) ; le téléphone et la télévision par câble (activités rachetées par NTL). Cable & Wireless compte se refaire une santé européenne en misant tout sur Internet.En janvier 2000, l’opérateur mettait la main sur huit fournisseurs d’accès sur le Vieux Continent, tout en annonçant un programme d’investissement de 3,3 milliards de francs (503 millions d’euros) pour la construction d’un réseau IP paneuropéen. En France, isdnet vient ainsi de passer sous la dépendance de l’opérateur anglo-saxon. Mais, comme le souligne, non sans humour, Jean-Luc Nahon, président d’isdnet, et désormais aux commandes de la filiale française de l’opérateur : “Ce n’est pas forcément l’acheteur qui fait la loi.” Il suffit de jeter un coup d’?”il sur l’équipe dirigeante de Cable and Wireless Global France. Jean-Luc Nahon se retrouve entouré de cinq directeurs généraux adjoints et de quatre directeurs (seules deux personnes sont de Cable & Wireless ” ancienne version “).
La stratégie du groupe a dû être redéfinie
Pour Jean-Luc Nahon, la réorganisation de l’opérateur et son orientation sont empreintes de lucidité : “Il fallait que les dirigeants de Cable and Wireless aient du courage pour redéfinir la stratégie d’un tel groupe. ” Cet été, pour asseoir sa présence sur ce marché, nouvel eldorado des opérateurs traditionnels, Cable and Wireless a acquis, pour 100 millions de dollars, cinq sociétés européennes, dont Pictime, un français spécialisé dans le développement d’applications, l’interconnexion et l’hébergement, ainsi que dans la réalisation de sites Web.
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