Dernière avancée déterminante sur internet : la diffusion d’odeurs. Pas un délire de professeur Nimbus, non, un projet de France Télécom, s’il vous plaît !
En association avec une société allemande, Ruetz Technologies, la branche recherche et développement de l’opérateur national a mis au point un diffuseur d’odeurs, qui permettra de visiter, par exemple, un jardin, un paysage, un appartement, ou tout ce que l’on veut, en s’imprégnant des parfums qui leur sont associés. Voilà donc internet doté de l’un des derniers (bon ?) sens qui lui faisaient défaut. Après téléchargement d’un logiciel, le micro ou la télé parfumeront ainsi l’air ambiant de quelque deux cents senteurs, qui – nous promet-on – pourront être restituées d’ici à un an.
Voilà qui nous amène à imaginer que, en cette saison de tempête boursière, on pourrait également doter les investisseurs d’un appareillage olfactif pour rendre plus performant leur “feeling”. Ainsi, l’expression “Il a eu le nez creux” prendrait un sens concret, et l’on comprendrait mieux, par exemple, l’apostrophe “Oh là là ! en ce moment, les valeurs techno, ça sent mauvais !“.
Mais, appliqué à la finance, ce procédé restera une pure spéculation intellectuelle (ça change un peu, remarquez…). Pour la bonne raison que, comme chacun sait, l’argent, lui, n’a pas d’odeur.
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