Le doute n’est plus permis. L’époque où CA rachetait à tour de bras des sociétés pour capter un marché est définitivement révolue. Après les acquisitions, déjà pertinentes, de Netegrity, Concord et Niku, le spécialiste des
outils de gestion d’infrastructure met la main sur l’éditeur Wily, le chef de file des spécialistes de la gestion de la performance d’applications J2EE.CA et les autres ténors de l’administration de systèmes et d’applications (HP, Tivoli et BMC) ont tous, peu ou prou, développé des modules destinés à la surveillance des applications J2EE. En faisant tomber la technologie
de Wily dans son escarcelle, CA effectue néanmoins un bond en avant.‘ Nous avions des déclinaisons dans la gamme Unicenter, mais celles-ci n’étaient pas spécifiques aux environnement web. Elles servaient à remonter des incidents, mais pas à piloter dynamiquement une
application ‘, précise Marc Landwerlin, directeur technique de CA France. De fait, Wily contrôle les performances du code Java à l’exécution dans un environnement J2EE.
Une gestion de bout en bout de l’application Web
Gros avantage pour CA : la console de supervision de Wily comprend une technologie non intrusive qui limite la consommation de ressources machine. ‘ La solution Introscope de Wily interroge
l’application sans avoir à déposer d’agents sur les serveurs surveillés, ni à modifier les fichiers de configuration ‘, signale Guillaume Delbarre, responsable de l’offre supervision chez Logica CMG
France. D’où un délai d’intégration bien moindre par rapport aux modules avec agents proposés par les ténors de l’administration.Wily est en outre l’initiateur de la technologie ‘ byte code instrumentation ‘, qui constitue désormais un standard pour une pré-instrumentation du code Java administré.Au-delà, le rachat de Wily apporte à CA un éventail de solutions intégrées pour mesurer de bout en bout une transaction dans l’environnement Java. Focalisé à l’origine sur l’administration des serveurs
d’applications J2EE, Wily a élargi son offre à d’autres domaines : la supervision de portail (Portal Manager) ; des services Web (Web Service Manager) ; des middlewares (famille Websphere d’IBM ou Tuxedo de
BEA) ; et, récemment, la gestion de performance de base de données Oracle. Il dispose aussi avec ‘ Customer Experience Manager ‘ d’un outil de suivi des transactions Jolt (BEA).Pour l’instant, Wily devient une entité indépendante au sein de la division ESM de CA, qui gère essentiellement la gamme Unicenter. Sans trop s’avancer, il est néanmoins probable que la technologie de Wily sera, à terme,
intégrée à la gamme Unicenter.
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