Avec la C5400n, Oki propose un modèle laser couleur réseau A4, qui se distingue sur le papier par son rapport équipement/prix. Pour moins de 1 000 euros ht, elle offre une vitesse théorique de 24 p/min en monochrome et de
16 p/min en couleur grâce à la technologie monopasse (ce modèle intègre quatre tambours pour imprimer les quatre couleurs en un seul passage). La résolution de base de 600 ?- 600 p/p peut atteindre
1 200 ?- 600 p/p pour améliorer la qualité de l’impression. La C5400n possède, en outre, un bon niveau d’équipement avec, en standard, 64 Mo de mémoire (extensible à 320 Mo), des interfaces Fast Ethernet, USB 2.0 et
parallèle, ainsi qu’une capacité papier de 400 feuilles (un bac de 300 feuilles et un chargeur manuel de 100 feuilles), extensible à 930 feuilles. L’unité recto verso automatique est proposée soit en option (389 euros ht), soit avec le modèle
C5400dn (1 399 euros ht) qui intègre 128 Mo de mémoire.
Installation/Configuration : des paramètres de mise en route simplifiés
L’installation en réseau ne pose aucun problème particulier et se révèle plutôt simple au niveau des paramètres de mise en route, même pour un néophyte. Oki fournit sur le CD d’installation un assistant pour rechercher automatiquement
l’imprimante sur le réseau, mais cette étape est très lente. Il est donc conseillé de connaître l’adresse IP de la C5400n pour y accéder directement. L’imprimante est livrée avec des pilotes PCL et Post-Script 3. Signalons également le logiciel Oki
Template Manager pour imprimer des bannières de 210 ?- 900 mm. Celui-ci fonctionne correctement et se révèle simple d’emploi. Pour les tests d’autonomie, Oki nous a fourni des cartouches de toner haute capacité avec une autonomie
théorique de 5 000 pages à 5 % pour le noir (54 euros ht), le cyan, le magenta et le jaune (144 euros ht par couleur).
Performances : douze pages par minute en couleur
L’impression en PCL est globalement plus rapide qu’en Post-Script, mais la C5400n s’est montrée incapable d’imprimer notre fichier PDF de test dans ce mode. PostScript reste donc le langage de prédilection pour ce type de document. En
PCL, notre document texte monochrome de trente pages a été imprimé en 1 min 59 s, soit une vitesse de 15,12 p/min. La qualité graphique du texte est excellente, quelle que soit la taille de la police utilisée. Pour le document
composite couleur de vingt pages, le temps d’impression mesuré est de 1 min 39 s (12,12 p/min) avec une bonne qualité des graphiques. L’impression est rapide, mais on est assez loin des vitesses annoncées par le constructeur
(24 p/min en monochrome et 16 p/min en couleur). Cependant, on apprécie le gain de temps en couleur face à des modèles à quatre passes comme la Phaser 6100 de Xerox. L’impression en PostScript est légèrement plus rapide en monochrome
(15,65 p/min), mais plus lente en composite couleur (9,52 p/ min). Nous n’avons pas constaté de différences de qualité entre les deux langages pour le texte et les graphiques. En revanche, la qualité des photos est très légèrement
meilleure en PCL qu’en PostScript.
Notre avis : adaptée aux petits groupes de travail
Avec le jeu de cartouches fourni par Oki, nous avons pu imprimer 3 500 pages à 5 % en couleur et 8 496 pages en noir. En ne tenant compte que du prix des cartouches de toner, on obtient un coût à la page de 0,130 euro
ht en couleur et 0,006 euro ht en noir. La C5400n se révèle donc économique à l’usage et le changement des cartouches d’encre est très simple. Rappelons cependant que la maintenance implique également de changer les tambours (94 euros ht pour le
noir et 110 euros ht pour chacune des trois autres couleurs, autonomie de 17 000 pages), la courroie de transfert (149 euros ht, autonomie de 50 000 pages) et l’unité de fusion (119 euros ht, autonomie de 45 000 pages). À l’arrivée,
l’imprimante d’Oki laisse une excellente impression et convient parfaitement aux petits groupes de travail pour une utilisation en couleur ou en monochrome.
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