Cet appareil photo numérique d’Olympus produit d’excellents clichés et se révèle fort agréable à manipuler, grâce à son viseur optique et son écran LCD. Autre point fort, il s’accommode de nombreuses conditions de prise de vue grâce à la polyvalence de ses paramétrages. Un pavé de touches en croix permet en effet d’effectuer des réglages complets : il est même possible de choisir la configuration de l’appareil à la mise sous tension, notamment la posi- tion du zoom. Signalons que le C-3000Z n’est pas un nouveau venu puisqu’il s’agit d’une évolution du C-3030Z, qui fut le premier appareil d’Olympus à être doté d’un capteur de 3 millions de points. Il en reprend le boîtier compact et ergonomique, un ton gris titane venant simplement remplacer le noir de son aîné. Comme ce dernier, il est livré avec une télécommande, pratique pour se photographier soi-même et pour éviter toute vibration au déclenchement lorsque l’appareil est sur un pied. Pour archiver les clichés, il utilise lui aussi les SmartMedia.
Des séquences vidéo de quelques dizaines de secondes
Les principales différences sont une mémoire tampon de taille réduite et une carte mémoire de 8 Mo au lieu de 16, la cadence de prises de vue en rafale à pleine résolution passant de 3,1 à 1,4 image par seconde. Quant au prix, il chute de 2 000 F (305 E), pour s’établir donc aux alentours de 8 000 F (1 220 E). Mais on s’imagine mal dépenser cette somme pour ne prendre qu’une dizaine de photographies d’affilée ! C’est pourquoi, afin de stocker une cinquantaine de vues à pleine résolution (avec le taux de compression intermédiaire), il faudra acheter une carte de 32 Mo. On devra également acquérir un ou deux jeux d’accumulateurs NiMH et leur chargeur, car les deux piles ion-lithium livrées avec l’appareil ne sont pas rechargeables. Une configuration vraiment opérationnelle implique donc une dépense supplémentaire de 1 500 à 2 000 F (de 229 E à 305 E). Ainsi complété, le C-3000Z devrait satisfaire le photographe qui, tout en privilégiant l’automatisme, veut pouvoir choisir l’ouverture du diaphragme ou la vitesse, voire travailler en mode manuel, par exemple pour utiliser un flash autre que le FL-40 Speedlight, d’Olympus. Auquel cas il déplorera sans aucun doute l’absence d’un sabot porte-flash ainsi que la nécessité de recourir à un câble non standard pour la prise du flash externe.Signalons enfin une ouverture modeste sur la vidéo : l’appareil d’Olympus permet en effet d’enregistrer des séquences animées sonorisées de quelques dizaines de secondes en 320 X 240 ou en 160 X 120 au format QuickTime. Il est également possible d’associer quatre secondes de commentaire sonore à chaque photographie.
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