Les résultats semestriels 2000-2001 le montrent : BVRP, l’éditeur français de logiciels de communication pour PC, va bien. Son chiffre d’affaires atteint 20,4 millions d’euros (+ 44,2 %), et son résultat 1,3 million d’euros (+ 43,3 %). En revanche, AB Soft, “rééditeur” de logiciels et revendeur de périphériques, va moins bien. L’an passé s’est soldé par une perte de 1,6 million d’euros (contre un bénéfice de 0,1 million l’année précédente), et un plan de restructuration a été lancé dès la mi-2000. C’est pourquoi le premier a annoncé son OPE (offre publique d’échange).AB Soft présente un double intérêt pour BVRP. Tout d’abord, il dispose d’un vaste réseau de distribution de logiciels, qui viendra renforcer le sien dans des secteurs où il n’est pas présent. Les deux réseaux vont d’ailleurs fusionner. Le second intérêt concerne l’activité de rééditeur, qui sera mise en avant. Par conséquent, la commercialisation de périphériques, qui a plombé les comptes d’AB Soft et n’entre pas dans le métier de BVRP, va passer à la trappe : d’abord création d’une filiale, puis cession.
Une double casquette
“J’aurai désormais une double casquette, explique Bertrand Michels, PDG d’AB Soft. Je vais poursuivre mon métier de rééditeur et, parallèlement, chercher à l’étranger des rééditeurs pour les produits de BVRP.”L’opération, selon Bruno Vanryb, le PDG de BVRP, ne devrait pas avoir d’incidence sur les comptes de sa société, puisque les frais de restructuration d’AB Soft auront été engagés avant la fusion, prévue pour le milieu de lannée.
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