“ Nous ne sommes pas touchés par le ralentissement américain. Au contraire, nos ventes de logiciels aux États-Unis ont bondi de 115 %. Mieux, l’amélioration de nos marges est due à notre business américain“, souligne le fondateur et PDG de BVRP Software. Bruno Vanryb vient de publier des comptes semestriels satisfaisants (chiffre d’affaires de 20,4 millions d’euros, soit 134 millions de francs, en progression de 44 % ; bond de 94 % du résultat d’exploitation, établi à 1,6 million d’euros).
Aider les clients à réduire leurs coûts
Conformes aux prévisions des professionnels, ces résultats contrastent avec les tourments du secteur. “Notre dynamisme aux États-Unis est essentiellement dû à l’élargissement de notre gamme. Notre activité est délibérément orientée sur des produits qui font économiser de l’argent à nos clients, pour la plupart dans une logique de réduction de coûts. Ce virage stratégique, qui nous permet de tirer parti de la crise, est le fruit de notre expérience. C’est la différence entre une société de 16 ans d’existence, comme BVRP, et les start-up “, avance Bruno Vanryb. L’ex-président de Croissance Plus ne se risque pas, en revanche, au jeu des pronostics en Europe. “Je regarde au jour le jour. Je ne peux faire de promesses ni dans les logiciels, ni dans les services, les deux piliers du groupe“, avoue-t-il. Un bémol qui n’empêche pas le groupe de viser une croissance à deux chiffres pour l’exercice en cours et le suivant, pour le chiffre d’affaires et le résultat, et parvenir à une surface de 61 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 5 millions d’euros de bénéfices en 2001-2002. “Et j’ai toujours tenu mes prévisions au millimètre“, insiste Bruno Vanryb. Bien accueillis par la Bourse, résultats et prévisions ont permis au titre, coté au Nouveau Marché depuis 1997, d’entamer un sursaut.Établi autour de 30 euros, le cours de BVRP devait permettre de conclure l’OPE amicale lancée sur AB Soft, close ce 7 mai. D’autres opérations de croissance, notamment en Allemagne, sont à l’étude. L’action BVRP Software, toutefois, se situe loin de ses plus hauts de l’année 2000. “La courbe suit celle du Nouveau Marché, ce qui est assez rassurant. Les investisseurs vont s’apercevoir, probablement tous en même temps, qu’une société qui produit année après année 40 % de croissance de son chiffre d’affaires, et 50 % de croissance de ses résultats, ne devrait pas se payer deux fois moins cher qu’une “blue chip” qui affiche difficilement une croissance à un chiffre. “
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