Au moment où HP (lire l’article page 9), Sun, Oracle, Microsoft se livrent une bataille marketing acharnée autour des services web, la start-up Bowstreet en est à la troisième version de Business Web Factory. Cet atelier de développement et d’intégration d’applications de commerce électronique permet d’assembler dynamiquement plusieurs services web. Pour une plus grande facilité d’utilisation, l’éditeur livre une bibliothèque de composants prédéveloppés et personnalisables à l’envi.À l’instar de la plupart des logiciels concurrents, Business Web Factory se fonde sur les deux standards que sont le langage XML et les annuaires UDDI. XML sert à l’échange d’informations et les annuaires contiennent la description de chaque service et les profils utilisateurs. Business Web Factory utilise également des protocoles en cours de standardisation comme XAML, (Transaction Authority Markup Language) pour les transactions entre partenaires, ainsi que divers protocoles d’échanges issus de différents consortiums (RosettaNet, IFX, OTA, etc. ).
Une suite logicielle composée de cinq modules distincts
Web Factory est composé de plusieurs modules. Designer est un environnement de développement intégré dans JBuilder, l’outil de développement Java de Borland, livré avec le logiciel. Le développement s’opère à partir de composants de base : composants Java, services web, ou Builders. Les Builders sont des composants applicatifs (certains sont fournis, mais il est possible d’en créer d’autres), dont le rôle est de générer le code XML nécessaire lors de l’exécution d’un service. Customizer permet de définir des profils d’utilisateurs afin de leur offrir des services personnalisés. Le service web s’exécute sur le Bowstreet Web Engine qui va chercher les profils et la description du service sur l’annuaire. Enfin, dernier et nouveau module de la version 3 de Web Factory, le WareHouse, ou entrepôt de données, stocke les multiples services web, qu’ils soient internes ou externes à l’entreprise.Le prix de Business Web Factory n’est pas précisé. “Quelques centaines de milliers de dollars “, se borne à indiquer Patrick Penneroux, directeur technique de Bowstreet.
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