D’un côté, Business Objects (BO) ne possédait pas son propre outil d’extraction de données (ETL). De l’autre, les cabinets d’analystes constataient la difficulté d’Acta Technology, société privée spécialisée dans l’alimentation d’entrepôts de données métier, à trouver la voie de la profitabilité. Les chemins de ces deux éditeurs ont fini par se croiser : BO prend le contrôle d’Acta pour la modique somme de 65 millions de dollars payés en liquide.Tous les acteurs de la business intelligence cherchent à étendre leurs solutions à toute la chaîne décisionnelle, de l’extraction de données à leur restitution et à la publication de rapports. Ainsi, bien avant cette dernière opération de BO, des éditeurs comme Oracle et Cognos avaient depuis longtemps pris de l’avance en achetant respectivement ?” à la fin des années 90 ?” Carleton et Relational Matters. Pour leur part, les experts de l’ETL, comme Informatica, placent leurs pions dans ce qui paraît être le nouvel Eldorado du décisionnel : les applications analytiques. Selon le Gartner, les bénéfices de cette acquisition ?” outre pour Business Objects et Acta eux-mêmes ?” seront assez visibles pour les clients communs aux deux éditeurs, et plus marginaux pour les clients de l’un ou de l’autre.
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