“Notre métier, c’est l’accès à l’information, son analyse et son interprétation, pas de fournir de la plomberie”, assène Eric Brégand, vice-président du groupe produit de Business Objects (BO). Ledit concept a bien évolué depuis la création de l’éditeur français. “Du temps de MS-DOS, nous fournissions nos propres pilotes d’impression, se rappelle-t-il. Maintenant, même le datamining tend à devenir une commodité “. Pour BO, la lutte se situe, dorénavant, au niveau des services web. Et il ne lésine pas sur les moyens.
Des requêtes sur un système d’information entier
En décembre, BO a lancé un kit de développement ad hoc, et a rejoint le groupe de travail sur l’annuaire universel de services UDDI. Enfin, il s’est emparé de Blue Edge, dont il avait déjà intégré les technologies de diffusion sur extranet (XML, Java, etc.). “Notre volonté est de permettre des requêtes non plus sur les bases de données, mais sur un système d’information entier”, expose Eric Brégand. Ainsi, une entreprise publiera des analyses à partir de ses datamarts avec le protocole Soap, et un partenaire pourra y accéder, les restructurer pour répondre à ses propres besoins, et remettre l’information modifiée sur ce même réseau. Mais là interviennent d’autres facteurs. “Il faut maîtriser le déploiement des applications analytiques (solutions décisionnelles centrées sur un métier de l’entreprise ?” NDLR) “, estime Eric Brégand.“Le marché devrait majoritairement se tourner vers les outils analytiques dans les trois ans à venir”, confiait récemment Ron Zambonini, PDG de Cognos. “Cette année, nous comptons y obtenir 10% de notre chiffre d’affaires”, espère Jérôme Jaunasse, directeur général France de BO. Aussi l’éditeur publie-t-il à haute cadence ce type de produits. Dernier en date : Businessobjects Supply Chain Intelligence. Malgré cette stratégie “limpide”, BO avance dans un domaine où sa réputation de spécialiste du reporting pourrait ne pas suffire.
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