L’éditeur français Business Objects, déjà en Inde, pousse ses salariés de recherche & développement (R&D) à partir ou à travailler à Bengalore chez Apar, son partenaire indien. Il a signé un accord de sous-traitance avec lui. “Les activités délocalisées, censées être à faible valeur ajoutée, ne sont plus seulement du test de logiciels mais des tâches de portage d’Unix vers d’autres plates-formes Unix, de documentation et de connectivité aux bases de données non standards”, explique Pierre Thiollet, délégué syndical de Betor Pub CFDT chez Business Objects qui émet des doutes sur l’intérêt d’externaliser ces fonctions alors que, malgré la forte concurrence dans le secteur des logiciels, l’entreprise fait encore des bénéfices.
Une centaine de postes indiens sous-traitants concernés
“Il était d’abord question de coordinateurs d’équipes, soit trois à cinq personnes volontaires de Business Objects. On proposerait à ces volontaires de déposer leur CV à la société Apar”, ajoute Pierre Thiollet. Une manière d’éviter un plan de sauvegarde de l’emploi trop coûteux et obligatoire à partir de dix postes menacés. “Nous estimons que ces nouvelles activités délocalisées pourraient concerner une centaine de postes indiens sous-traitants”. A fin de l’année, le groupe compte au total six cents personnes travaillant en R&D, sous-traitance comprise, dont 415 en France, 135 aux Etats-Unis et Grande-Bretagne et environ 40 employés d’Apar, en Inde.
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