Greenpeace accuse HP de polluer la planète
Des militants de l’organisation écologiste Greenpeace ont déversé, lundi 23 mai, des déchets électroniques (e-déchets) devant le siège européen du constructeur informatique HP, à Genève, indique le journal
Libération. L’association entendait faire pression sur le groupe pour qu’il arrête d’utiliser dans ses ordinateurs des produits chimiques jugés toxiques.
Des retardateurs de flammes bromés et du PVC sont ainsi couramment employés pour la fabrication de téléphones mobiles ou d’ordinateurs. Greenpeace rappelle que des équipementiers comme Sony-Ericsson ou le finlandais Nokia se sont engagés à
retirer ces composants de leurs produits à très court terme (à la fin de 2005 pour Sony-Ericsson et de 2006 pour Nokia). En revanche, HP, Apple, Dell, Fujitsu-Siemens, IBM, LG, Motorola, Panasonic, ou encore Toshiba n’ont toujours pas pris
d’engagement de la sorte et campent aujourd’hui sur leurs positions, indique Greenpeace dans un communiqué.
Google Library suscite aussi une polémique aux Etats-Unis
Le projet de gigantesque bibliothèque numérique de Google avait soulevé une fronde en Europe. C’est désormais au tour de l’association des presses universitaires américaines (AAUP) de
s’alarmer. Dans une lettre envoyée vendredi dernier, le président de l’association accuse Google Print For Libraries de violer massivement les droits d’auteur et d’être une menace financière. S’ensuit une série de
questions très précises remettant en cause les différentes affirmations de Google sur la légalité de son projet.
IBM : mobilisation réussie contre les suppressions d’emplois
Les actions se sont multipliées dans toutes les filiales d’IBM contre le plan social annoncé, qui devait amener la suppression de 10 000 à 13 000 postes dans le monde. En France, selon la CFDT, il y aurait eu
500 grévistes à Marne-la-Vallée, 400 à Montpellier et 130 à Bordeaux. Au total, on compterait 2 000 personnes engagées dans cette journée d’action, selon la CFE-CGC.
Aux Etats-Unis, les salariés étaient invités à s’habiller en bleu et noir et à submerger d’e-mails Sam Palmisano, le PDG d’IBM. En Allemagne, les salariés portaient des badges avec la mention ‘ aucune
suppression de poste ‘.
La Commission européenne met en garde Microsoft
Encore une semaine : c’est le délai dont, selon Associated Press, dispose Microsoft pour se conformer aux exigences de la Commission européenne. Il y un an, elle condamnait l’éditeur de Redmond a une amende de 497 millions d’euros
pour avoir abusé de sa position dominante, et lui imposait deux mesures correctives.
La première était de donner à ses concurrents des informations pour une meilleure interopérabilité avec ses logiciels. La seconde, de fournir une version de son système d’exploitation sans le lecteur multimédia Windows Media Player. Si
Microsoft n’indique pas les mesures définitives prises pour se conformer aux exigences européennes, il s’expose à une amende pouvant atteindre jusque 5 % de son chiffre daffaires quotidien dans le monde.
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