Succès pour la privatisation de France Télécom
5,1 milliards d’euros : c’est la somme que va récolter l’Etat en se désengageant de France Télécom. 267,7 millions de titres ont été placés sur les marchés financiers, ce qui va faire passer la participation de l’Etat de 51 à
42,25 %. Les titres ont été vendus au cours de 19,05 euros. En parallèle, France Télécom a profité de l’opération pour émettre des obligations convertibles ‘ Océane ‘ pour un montant de 1 milliard d’euros.
Face à cette privatisation, les syndicats CGT, SUD, FO, CFDT, CFTC, CGC appellent à une grève demain, mardi 7 septembre. Ils exigent des négociations sur l’emploi et les conditions de travail.
Kerberos a ses failles
Le protocole d’authentification doit être corrigé. Développé par le MIT (Massachussets Institute of Technology), Kerberos est à la base de nombreux logiciels et services de sécurité. Or des chercheurs américains ont récemment découvert
la présence de failles dans leur protocole, permettant ainsi à un pirate de rendre inaccessible un serveur l’utilisant, voire d’en prendre le contrôle. Des correctifs ont été mis en ligne pour certaines versions de Kerberos. Ils doivent être
appliqués en attendant la sortie de la version krb5-1.3.5, censée corriger ces failles.
Iliad dopée par le dégroupage
Bons résultats semestriels pour Iliad. La maison mère de Free a réalisé, sur les 6 premiers mois de l’année, 15,49 millions de bénéfices, soit une augmentation de 46 % par rappport à l’année passée. Les activités Internet
sont en forte hausse, avec un chiffre d’affaires de 173 millions d’euros (+ 93 %) à elles seules. ‘ Cette performance souligne plus encore la pertinence du développement du groupe sur le dégroupage de la boucle
locale ‘, estime Iliad dans un communiqué. Le titre, introduit à la Bourse de Paris en janvier dernier, était en hausse, à 18,84 euros, à l’ouverture ce matin. Les démélés judiciaires et la démission de Xavier Niel,
le fondateur du groupe, n’ont eu aucun impact sur le titre.
La Chine veut mettre le X à l’ombre
Les autorités chinoises poursuivent leur offensive contre la diffusion de contenus pornographiques sur Internet. L’agence de presse officielle Xinhua (Chine Nouvelle) indique que, après la fermeture de plusieurs centaines de sites en
début d’année, dans certains cas extrêmes la mise en ligne de pornographie sur Internet ou la diffusion de tels contenus sur téléphones mobiles pourrait être passible de la prison à vie. Le pays compterait désormais près de 100 millions
d’internautes, dont les activités potentiellement libertines seraient surveillées par près de 10 000 policiers, rapporte le site Internet de la BBC.
Le rêve Internet de Jean-Pierre Raffarin
‘ Je fais un rêve, je souhaite que pour ce référendum [sur la Constitution européenne, NDLR], […] on puisse voter par Internet ‘, a déclaré le Premier ministre,
en visite à l’université d’été des jeunes UMP, à Avoriaz. Face à une telle envolée lyrique, deux questions s’imposent. Jean-Pierre Raffarin confond-il vote en ligne et vote électronique ? Et, si tel n’est pas le cas, le vote en ligne
expérimenté en novembre 2002 par l’UMP – et les
cafouillages qui s’ensuivirent – constitue-t-il pour Matignon une sorte de mètre étalon de la démocratie électronique ?
Démission du président de T-Online
Le président du directoire de T-Online (filiale Internet de Deutsche Telekom), Thomas Holtrop, quittera ses fonctions le 30 septembre prochain. A l’occasion de la publication des derniers résultats financiers semestriels de la
société, il s’était interrogé à haute voix sur
l’éventualité d’une cession prochaine du FAI Club-Internet, dont les activités auraient soufferts de l’arrivée massive de lADSL sur le marché français.
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