Le dégroupage passe la barre des 130 000 lignes
Après avoir longtemps végété, le dégroupage croît aujourd’hui à un rythme soutenu. Selon l’ART, au 1er octobre, la France comptait très précisément 131 729 lignes dégroupées, dont plus de 128 000
pour le seul marché grand public. Cette forte progression est attribuable à l’ouverture de nouvelles lignes, selon le régulateur, mais aussi à la bascule d’accès dites ‘ option 5 ‘ (vente en gros de France Télécom).
Par ailleurs, le nombre de zones dégroupables croît également, 225 sites étant désormais accessibles aux opérateurs alternatifs. L’ART y voit là les effets de la nouvelle offre d’hébergement des opérateurs dans des espaces dédiés au sein des
centraux téléphoniques, suite à la modification de l’offre de référence en avril 2002. Cette offre est censée favoriser le dégroupage dans des villes moyennes.
La RIAA écrit aux internautes
Après la première salve de 261 poursuites judiciaires contre des particuliers pour usage illégal des réseaux P2P, la RIAA en annonce 204. Avec une différence notable : cette fois, l’industrie du disque a daigné envoyer un
courrier préalable aux personnes visées, leur annonçant qu’elles allaient être traînées en justice. Les destinataires auront alors dix jours pour trouver un accord avec la RIAA et éviter un procès. L’association assure que ces personnes détiennent
en moyenne un millier de fichiers musicaux sur leurs ordinateurs.
Le Sénat va débattre de France Télécom
Le débat parlementaire consacré au projet de loi sur le statut de France Télécom commence demain au Sénat. Parmi les enjeux : ouvrir l’attribution du service universel à la concurrence, pour s’aligner sur les dispositions
européennes, en finir avec la part majoritaire de l’Etat dans le capital de l’opérateur et revoir le statut des fonctionnaires. La CGT, FO et Sud ont d’ores et déjà lancé un appel à manifester devant le Sénat. Le texte devrait arriver à l’Assemblée
nationale en décembre.
Bouffée de dollars pour SCO
La campagne de SCO pour faire payer une licence Unix aux entreprises utilisatrices de Linux plaît aux investisseurs. En tout cas à certains, puisque l’éditeur, qui accuse depuis plusieurs mois les développeurs Linux d’utiliser son code
sans son autorisation, vient d’obtenir 50 millions de dollars grâce au fonds BayStar Capital. Une bonne nouvelle pour la société puisqu’elle dispose dorénavant de 61 millions de liquidités.
Sony devrait supprimer plus de 15 000 emplois
Le constructeur japonais devrait supprimer d’ici mars 2006 entre 15 000 et 20 000 postes, indique le Nihon Keizai Shimbun. Sony avait enregistré une perte trimestrielle de près d’un milliard de
dollars en avril. La société pourrait à terme délocaliser une partie de la production de ses TV à écrans plats, en collaboration avec le coréen Samsung.
Les industriels européens réclament un peu de souplesse dans l’ UMTS
Plusieurs opérateurs et constructeurs européens des télécoms (*) sont allés demander à la Commission européenne d’assouplir et de revoir les conditions des licences UMTS. Selon eux, les contraintes qui pèsent aujourd’hui sont trop
contraignantes, voire ‘ irréalistes ‘ selon un texte publié par le Financial Times. Ce groupe d’industriels chiffre le coût de l’UMTS à plus de 200 milliards d’euros (100 pour les licences et
105 pour le déploiement). Et seuls 12 milliards auraient aujourdhui été investis.(*) Deutsche Telekom, BT, Telecom Italia, Siemens, Ericsson, Philips, France Télécom et Alcatel.
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