Un milliard de spams en un jour
AOL a déclaré avoir bloqué, en un jour, un milliard d’e-mails non sollicités (spams) avant qu’ils n’atteignent les boîtes aux lettres de ses abonnés. Un chiffre à comparer avec celui avancé par IDC : chaque
jour, 7,3 milliards de spams seraient expédiés à travers le monde. La dernière version du logiciel d’AOL comporte un bouton qui permet aux internautes de signaler qu’un mail est du spam. Le nombre d’alertes serait de 5,5 millions par
jour.
Washington veut réduire la fracture numérique en Afrique
Les Etats-Unis sont résolus à contribuer (petitement) à la réduction de la fracture numérique sur le continent africain. Dans un grand élan du c?”ur, l’administration américaine a décidé de consacrer 2 millions de dollars (autant
d’euros), sur les trois prochaines années, pour aider le Sénégal à développer les nouvelles technologies. L’annonce en a été faite par le ministre du Commerce, Don Evans. Ce programme sera soutenu par des entreprises comme Hewlett-Packard ou Cisco
Systems. Elles dépêcheront une centaine de volontaires sur le terrain. Le Peace Corps (service de volontariat international créé par John F. Kennedy) participera également à l’opération. L’un des objectifs est de faire des cybercafés locaux de
véritables structures d’accueil pour les petites et moyennes entreprises. Economie de marché oblige… En cas de succès, ce programme pourrait être étendu à une vingtaine de pays dans les cinq prochaines années.
Un nouveau gisement d’emplois pour l’Auvergne
Selon Le Figaro, la société de conseil Cap Gemini Ernst & Young France s’apprêterait à renforcer ses équipes auvergnates. Cette mesure devrait se traduire prochainement par la création de 300 emplois
sur le site de Clermont-Ferrand, l’annonce devant intervenir le 11 mars. Cap Gemini Ernst & Young souhaiterait faire de cette implantation un centre européen dédié à la maintenance et au développement de systèmes informatiques.
Les bibliothèques américaines contre le filtrage
L’American libraries association (Association des bibliothèques américaines) plaide sa cause depuis hier devant la Cour suprême. Elle s’oppose à une nouvelle loi fédérale qui impose aux bibliothèques de filtrer leurs accès à Internet
pour prohiber les sites pornographiques, pédophiles et interdits aux mineurs en général. Argument : cette disposition va à l’encontre du premier amendement de la constitution (qui interdit les lois restreignant la liberté dexpression, de
religion, …), et nie le contrôle que peuvent exercer les bibliothécaires eux-mêmes. La décision devrait tomber avant la fin de la session de la Cour suprême, en juillet.
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