Yahoo! bénéficiaire pour le deuxième trimestre consécutif
Le portail peut se féliciter pour sa stratégie payante mise en place depuis le début de cette année.Pour son troisième trimestre fiscal, Yahoo! vient, en effet, de réaliser son deuxième bénéfice net d’affilée. Celui-ci s’établit à 28,86 millions de dollars contre une perte nette de 24,12 millions de dollars, à la même période, l’an passé. Son chiffre d’affaires enregistre une hausse substantielle, puisqu’il gagne près de 49,8 % d’une année sur l’autre et s’affiche à 248,8 millions de dollars.Le résultat brut d’exploitation trimestriel est de 60,2 millions de dollars, contre seulement 6,8 millions l’an dernier. C’est le premier trimestre où l’Ebitda représente plus de 20 % par rapport au chiffre d’affaires.Sur les neuf premiers mois de l’année, la perte nette de Yahoo! s’élève à 3,4 millions de dollars, contre 84,1 millions un an auparavant. Les prévisions de chiffre d’affaires pour l’année 2002 ont donc été revues à la hausse et sont estimées entre 930 et 955 millions de dollars. Hier, l’action cotée au Nasdaq a gagné 4,96 % pour atteindre 9,98 dollars.
Microsoft assume ses maux
Tout médecin le dira : avant de pouvoir guérir, encore faut-il admettre le mal dont on est atteint. C’est visiblement ce qu’a compris le directeur général de Microsoft, Steve Ballmer.Au travers d’un message électronique, ce dernier est effectivement convenu ” d’une triste vérité “, en indiquant à propos des logiciels en général, et de ceux de Microsoft en particulier, ” que n’importe quel code avec une action significative contiendra des bogues “.L’aveu ne pourra que soulager à moitié les utilisateurs exaspérés par les plantages de leur machine. C’est donc avec humilité que la société cherche à améliorer les erreurs de programmation en optimisant ” le processus de remontée des réclamations circonstanciées “, ajoute Steve Ballmer.Mais Microsoft n’a pas vraiment l’air de croire à un avenir sans bogues, puisque la lettre de son patron précise qu’une fonction sera ajoutée aux produits Microsoft de façon que les utilisateurs ” puissent tenir un historique de leurs rapports et de nos efforts pour les résoudre “. Édifiant, non ?
Nouvelles phases de consolidation dans les semi-conducteurs
Le processus de consolidation, inhérent à la vie de tout secteur industriel, s’accélère en période de crise. L’industrie des semi-conducteurs ne fait pas exception à la règle.Les deux firmes japonaises Hitachi et Mitsubishi ont ainsi décidé de réunir au sein d’une entreprise l’ensemble de leurs activités dédiées aux systèmes sur puces LSI (Large Scale Integration). Baptisé Renesas Technology, ce joint-venture, qui sera lancé en avril 2003, devrait générer un chiffre d’affaires annuel de 900 milliards de yens (7,38 milliards d’euros), dès sa première année d’exploitation.Renesas sera contrôlée à hauteur de 55 % par Hitachi et de 45 % par Mitsubishi. Outre les systèmes LSI, qui entrent dans la fabrication des moniteurs informatiques ou des téléphones cellulaires, les deux partenaires ont décidé d’y intégrer plusieurs autres divisions : mémoires Flash, SD RAM, microcontrôleurs ou circuits discrets. Par ailleurs, Elpida Memory, joint-venture détenu à 50/50 par Nec et Hitachi, reprend à son compte la division mémoires D RAM de Mitsubishi.
Noos réduit la voilure
Le câblo-opérateur français Noos, qui continue de faire l’objet de rumeurs de cession de la part de sa maison mère, le groupe Suez (qui détient plus de 50 % du capital), devrait, au début de l’année prochaine, proposer un guichet de départs volontaires pour réduire sensiblement ses effectifs. Le guichet devrait être ouvert pendant au moins six mois.
Check Point Software passe dans la classe des grands
Aux côtés de mastodontes, tels Cisco ou Nortel, la société israélienne Check Point Software continue de tenir son rang dans le secteur de la sécurité.Le ” Magic Quadrant ” (classement des acteurs d’un secteur selon quatre catégories : leaders, challengers, visionnaires et acteurs de niche) du Gartner Group positionne, pour la deuxième année consécutive, Check Point comme un leader sur le marché des ” réseaux privés virtuels ” (réseaux utilisant Internet comme support, dans lesquels les données sont cryptées de bout en bout).À noter que Check Point est aussi classée parmi les leaders du firewall (dispositif protégeant un réseau). Une consolation pour la société. Car les résultats d’une étude américaine, menée par Vista Research et Harris Interactive auprès de quelque 300 responsables américains, sont moins favorables à l’éditeur. Il n’est, en effet, cité que par 12 % des décideurs interrogés comme un acteur sur lequel ils comptent pour protéger leur business.Loin devant, on retrouve Symantec (50 %), puis Cisco (47 %) et Microsoft (42 %). Ferment la marche Watchguard (7 %) et ISS, plébiscité par seulement 4 % des responsables.Ignorant ces contradictions, la société a vu son chiffre d’affaires progresser de 219,6 millions de dollars (224,01 millions deuros) en 1999 à 425,3 millions en 2000, puis à quelque 527,6 millions en 2001.
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