Tensions sociales chez Boursorama
Une vive tension sociale semble s’être développée au sein de la société Boursorama, qui édite le site d’informations financières en ligne, dont la maison mère Finance Net avait été rachetée, au printemps 2002, par le courtier en ligne Fimatex (Société générale). Fimatex avait alors dépensé 44 millions d’euros – dont 9 millions en cash – pour acquérir l’ensemble. La situation s’est progressivement dégradée depuis cette opération. Premier accusé, Patrice Legrand, l’un des cofondateurs de Boursorama, grisé, selon certains, par l’énorme succès de son entreprise.
Vivendi reste flou sur Cegetel
” Toutes les solutions possibles sont à l’étude “, a déclaré Jean-René Fourtou au sujet de l’avenir de Cegetel, dans le cadre du programme de cession de 12 milliards d’euros prévu dans les 18 mois à venir. Concernant l’opérateur français, le nouveau président de Vivendi Universal estime que le dossier pourrait aboutir avant la fin de l’année. Vivendi n’a donc toujours pas décidé s’il prenait la majorité du capital de Cegetel pour profiter de son cash-flow, ou bien, s’il vendait ses 44 % à Vodafone qui semble prêt à faire monter les enchères.
BVRP redevient profitable
” Selon les critères en vigueur, cela s’appelle de bons résultats. La crise est enterrée pour nous, c’est un retournement complet en neuf mois. La réaction de la Bourse ? Nous n’attendons aucune logique de la part des marchés. Fin juin, nos fonds propres atteignent 15,8 millions d’euros, et notre capitalisation passe sous les 15 millions. Je ne ferai pas d’autre commentaire “, lâche Bruno Vanryb.Le PDG fondateur de BVRP annonce un retour à l’équilibre au premier semestre, fruit du virage pris l’an dernier, avec la cession de l’activité télémarketing. Seconde étape du redéploiement, BVRP se donne deux priorités : le développement de logiciels ” innovants ” sur les marchés porteurs de la sécurité et du sans-fil, et la réédition de logiciels américains. Sur ce terrain, le français veut devenir leader mondial, objectif qui passe par la reprise économique aux Etats-Unis. Bruno Vanryb a une cible : une société “de taille significative, dont le rachat n’abîmerait pas notre structure”. L’opération se conclurait avant fin 2002.
Ce qui est Rare est cher
Microsoft, en peine de jeux exclusifs sur sa Xbox, a décidé de mettre la main à la poche en s’offrant Rare, concepteur britannique de jeux vidéo. Fait curieux, c’est parce que Nintendo a décidé de se retirer de la société britannique que Microsoft a pu l’acquérir pour 375 millions de dollars (383 millions d’euros). Ancien du secteur, puisqu’il est apparu en 1985, Rare ne travaillera désormais que pour la Xbox. Le cabinet Screendigest estime que 2002 devrait être un bon cru pour Sony, Nintendo et Microsoft, lesquels ont cassé à plusieurs reprises les prix. Microsoft perdrait aujourdhui entre 76 et 150 dollars par machine vendue, selon les estimations.
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