FT sur le point de passer des pertes historiques
Les résultats semestriels de France Télécom pourraient atteindre un triste record le 13 septembre prochain.La perte nette de l’opérateur historique risque de dépasser les 10 milliards d’euros, selon La Tribune. Les dépréciations d’actifs de FT seraient essentiellement à l’origine de cette charge tout comme l’issue du dossier MobilCom.L’opérateur pourrait être obligé d’accroître son capital pour une somme équivalente à sa perte. Le ministère de l’Economie et des Finances, qui s’est dit prêt à apporter des “mesures adéquates de soutien “, pourrait prendre la moitié de l’augmentation du capital, soit près de 5 milliards d’euros.
Cegetel : Vodafone a entamé les pourparlers avec Vivendi
L’opérateur de téléphonie britannique aurait débuté les discussions avec Vivendi et BT autour de l’ acquisition de Cegetel, a révélé le Wall Street Journal.Vodafone lorgne sur l’opérateur télécoms français. Il serait prêt à débourser 8 milliards de livres, soit près de 12,6 milliards d’euros, pour acquérir les 85 % de parts qui lui manquent dans le capital de Cegetel. Vivendi pourrait laisser filer les 44 % qu’il détient si ses ventes d’actifs ne parviennent pas à lui donner suffisamment d’air par rapport à sa dette de 19 milliards d’euros.
Ultimatum dEricsson à Sony
Et de deux ! Après une tentative, vite avortée, de rapprochement avec l’américain Qualcomm en 1999, Sony n’a pas plus de chance avec l’entreprise commune créée en avril 2001 avec Ericsson. Les propos d’Ase Lindskog, porte-parole du groupe suédois, sont clairs : “Nous n’investirons plus dans cette affaire si les résultats ne sont pas au rendez-vous d’ici deux à trois trimestres.”Sony, lui, réaffirme son engagement à la coentreprise. De fait, depuis octobre 2001, date de son lancement opérationnel, ce joint-venture détenu à 50-50 par les deux industriels semble incapable de sortir de l’ornière leurs activités de terminaux mobiles. L’ensemble devait être rentable dès la première année d’exploitation. Raté. Au second trimestre 2002, les pertes s’élèvent à 87,3 millions d’euros et Sony Ericsson est déficitaire sur tout l’exercice fiscal. A tel point que la firme suédoise envisage ouvertement d’abandonner son activité de fabricant de téléphone mobile… Reste à savoir si, dans cette hypothèse, Sony reprendra seul le flambeau face au géant Nokia et à Motorola.
Gilles Musi,
Le Nouvel Hebdo
Comdirect retaille dans ses coûts
Deuxième courtier en ligne européen avec un peu plus de 630 000 clients, Comdirect vient d’annoncer la suppression de 300 emplois sur les 871 postes ” équivalents temps plein ” du groupe en Allemagne (la filiale britannique n’est pas concernée). Pour couvrir les dépenses liées à ce plan, la direction a provisionné 32 millions d’euros.Cette nouvelle contraction des effectifs intervient quelques mois après que Comdirect ait fermé sa filiale italienne et revendu la française à Fortuneo, la marque du groupe Pro Capital. Sans surprise, les dirigeants du courtier en ligne allemand accusent la baisse continue du nombre des transactions : 2,7 millions d’ordres exécutés au premier semestre 2002 contre 3,6 millions au premier semestre 2001.En parallèle, les commissions nettes perçues par Comdirect sont passées de 52,4 à 39,8 millions d’euros. Quant aux dépenses administratives, elles se situaient encore à 72,4 millions d’euros au 30 juin 2002. Comdirect espère dégager un bénéfice avant impôts de 50 millions d’euros d’ici à 2004.
Michel Gassée,
Le Nouvel Hebdo)
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