Vodafone va-t-il prendre le contrôle de SFR ?
L’opérateur britannique pourrait profiter des déboires de Vivendi Universal pour prendre le contrôle de SFR, indique le Financial Times.Vodafone possède déjà 32 % de parts dans l’opérateur français (20 % en direct et 12 % par l’intermédiaire de sa participation de 15 % dans Cegetel qui détient 80 % du capital de SFR), mais souhaite étendre sa participation.Pour cela, Vodafone rachèterait les 44 % de parts que détient Vivendi dans le capital de Cegetel et en prendrait donc le contrôle. D’autant que les autres détenteurs du capital de Cegetel, BT et SBC, pourraient en profiter pour vendre leur participation au même prix.Seule ombre au tableau pour Vodafone, Vivendi ne s’est pas déclaré vendeur. Mais il pourrait plier devant les 12,6 milliards d’euros que l’opérateur britannique mettrait sur la table. Ajoutons que Jean-René Fourtou avait également assuré ne pas vouloir se séparer de son pôle de presse généraliste. Vodafone n’a pas commenté les informations.
Sony Ericsson : des résultats, sinon le suédois s’en va
Kurt Hellström, le CEO d’Ericsson, a prévenu ses actionnaires : si la coentreprise Sony Ericsson ne produit pas de meilleurs résultats dans les deux ou trois prochains trimestres, Ericsson, qui détient 50 % des parts, pourrait stopper ses investissements.La perte de 87 millions d’euros enregistrée par le joint-venture au deuxième trimestre a rendu le fabricant nerveux. A l’heure où il s’apprête à augmenter son capital de 3,3 milliards d’euros, le suédois doit rassurer les actionnaires.Selon le Wall Street Journal, Ericsson pourrait revoir à la baisse les 500 millions d’euros qu’il comptait investir dans le joint-venture. D’autant qu’en une année, la filiale a connu une baisse de ses ventes de mobiles tandis que sa part de marché est passée de 7,7 % en 2001 à 5,4 % au deuxième trimestre 2002, d’après les chiffres de Gartner Dataquest.
Sonera reporte l’UMTS en Finlande
L’opérateur historique finlandais va reporter l’arrivée de l’UMTS. Sonera recule au premier trimestre 2003 le lancement commercial de la troisième génération de téléphonie mobile.Le groupe, qui ne prévoit pas le décollage de la 3G avant 2004 ou 2005, confirme la frilosité des opérateurs européens vis-à-vis de l’UMTS.Seul Hutchison fait figure d’exception en maintenant le lancement en octobre. Nokia maintient, quant à lui, louverture de ses services 3G pour la fin septembre.
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