Telefonica passera 530 millions d’euros de provision pour Mediaways
Après l’annonce de la démission de son PDG et du gel de ses projets UMTS en Europe, l’opérateur ibère a fait savoir qu’il provisionnerait 530 millions d’euros pour Mediaways. Cette provision correspond à la dévaluation de son investissement dans l’opérateur Internet allemand. Mediaways avait été acquis par Telefonica à 100 % début 2001. La filiale de Telefonica est numéro deux en Allemagne derrière Deutsche Telekom dans le service Internet aux entreprises. Elle est également présente en Angleterre en position de numéro cinq. Mediaways affiche 440 millions d’euros de CA en 2001 pour un bénéfice de 28 millions.
JDS Uniphase en perte de 1 milliard de dollars
Pour le quatrième trimestre de son exercice fiscal, l’équipementier télécoms spécialisé dans les composants optiques a considérablement réduit ses pertes. On se souvient de la perte nette d’un montant de 12,4 milliards de dollars annoncée pour la même période de l’an passé. Mais aussi des 50 milliards de pertes annuelles pour 2001. JDS Uniphase est victime comme d’autres de la crise des télécoms, à laquelle s’ajoute dans son cas l’écroulement de la demande pour les composants optiques. Du coup, le chiffre d’affaires de JDS est en baisse constante depuis six trimestres. Pour ce trimestre, il se monte à 222 millions de dollars contre 601 l’an passé, soit une baisse de 63 %.
Cherche partenaire pour développer réseau UMTS
La désaffection de Telefonica sur les marchés allemand, italien, suisse et autrichien dans l’UMTS laisse quelques opérateurs en difficulté. L’opérateur néérlandais KPN (Eplus) qui devait faire équipe avec Telefonica (Quam) pour construire son réseau 3G allemand cherche un nouveau partenaire. Il est venu toquer à la porte de Mobilcom, filiale à 28,5 % de France Télécom. Mais ce dernier envisagerait plutôt de prendre exemple sur Telefonica et de geler ses investissements en la matière jusqu’à nouvel ordre. A suivre…
Télécoms : 2 000 milliards de dollars en fumée
Deux mille milliards de dollars, c’est la différence entre la capitalisation boursière des valeurs télécoms au plus haut de la bulle et leur capitalisation aujourd’hui. Cela correspond à deux fois les sommes envolées après l’éclatement de la bulle Internet et à une baisse de 95 % de la valeur des actions. L’hebdomadaire économique américain Business Week, à qui lon doit ces chiffres, ajoute que durant ces deux années de crise, ce sont un demi-million de personnes qui ont perdu leur emploi dans le secteur des télécoms.
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