Lucent veut supprimer 7 000 emplois
Pour sa neuvième perte trimestrielle consécutive, l’équipementier télécoms compte licencier 7 000 personnes en plus des 1 000 départs naturels. Lucent veut diminuer de 15 % ses effectifs qui étaient évalués à 53 000 personnes à la fin du mois dernier.Pour son troisième trimestre fiscal, Lucent enregistre 7,91 milliards de dollars de perte pour un chiffre d’affaires de 2,95 milliards, à opposer aux 5,37 milliards de l’an dernier. Ces pertes comprennent plus de 800 millions de dollars de charges. Les restructurations engagées par l’équipementier devraient lui faire économiser quelque 700 millions par an.Lucent espère réaliser l’équilibre financier à la fin de l’exercice fiscal 2003.
Transmeta, toujours dans le rouge, va licencier
Transmeta s’apprête à licencier pour contrer des résultats que le fondeur ne parvient pas à rendre positifs. Ce sont ainsi 200 personnes, soit 40 % de ses effectifs, qui devraient faire les frais d’un plan d’économie visant à obtenir des gains au quatrième trimestre 2003.Mais pour ce deuxième trimestre 2002, Transmeta enregistre un recul de son chiffre d’affaires de 28,4 % par rapport à la même période sur 2001, à 7,54 millions de dollars (mais +82 % par rapport au premier trimestre).La perte nette pro forma atteint les 25,3 millions de dollars, en augmentation de 42,4 % par rapport au même trimestre en 2001. La perte nette s’élève à 35,6 millions aggravée par une charge de 10,6 millions de dollars, liée aux restructurations.
Freeserve perd son PDG
John Pluthero a démissionné de Freeserve. PDG du FAI britannique depuis mai 1999, John Pluthero a quitté la société ce lundi pour rejoindre Energis, un fournisseur de solutions ebusiness et de télécoms.A 38 ans, Pluthero abandonne la filiale britannique de Wanadoo et ses 2,5 millions de clients pour s’atteler à un autre défi. Energis, société d’origine néerlandaise vient, en effet, d’annoncer le succès de sa recapitalisation. John Pluthero devra seconder l’actuel président, Archie Norman.
Boucle locale radio : l’ART réattribuera des fréquences selon la demande
Du fait du mouvement de concentration dans la boucle locale radio ?” LDCom ayant racheté plusieurs opérateurs ?” ou de retrait de certaines licences, l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) se retrouve aujourd’hui avec quantité de fréquences radio inutilisées.Interrogé sur la question, son président, Jean-Michel Hubert, a expliqué que le régulateur les réattribuerait sans doute au fur et à mesure des demandes qui lui seront adressées, et ne passerait donc pas par la procédure d’appel à candidatures, comme ce fut le cas en 2000. ” Tout opérateur qui manifestera un intérêt à se développer sur la BLR, qu’il soit un opérateur existant ou nouveau, trouvera la porte ouverte. “Ce choix d’une attribution au fil de l’eau n’est guère étonnant puisque ces fréquences libres n’intéresseront sans doute que peu de monde, hormis les opérateurs du marché, tels LDCom et Altitude Télécom. Ceux-ci auront donc toute latitude pour demander de nouvelles bandes de fréquences, ce qui leur permettra de bâtir plus facilement des services à haut débit pour leurs entreprises clientes.Par ailleurs, sur le dossier de reprise de Broadnet par Altitude Télécom, le régulateur s’est dit ” d’accord sur le fond “.(Guillaume Deleurence, 01 Informatique)
E-commerce mondial : la France se distingue
Un peu moins d’un internaute français sur cinq achète en ligne. Telle est la conclusion du rapport du cabinet Taylor Nelson Sofres sorti en fin de semaine dernière et qui a porté sur 42 000 individus dans 37 pays entre février et avril 2002.La France, qui enregistre la plus forte progression du nombre de cyberacheteurs entre 2001 et 2002, après la Corée du Sud, entre dans le cercle des dix premières nations au monde pour l’achat en ligne. Le taux d’internautes acheteurs est en effet passé de 12 % à 19 %. Dans le monde, ce chiffre stagne autour de 15 %, quand il atteint 32 % aux États-Unis.Le cyberacheteur français dépense moins de 100 euros par mois dans 61 % des cas et davantage pour les voyages que pour tout autre produit. Les femmes se montrent plus économes puisqu’elles ne dépensent en moyenne que 345 euros/an contre 606 euros pour les hommes. 13 % des internautes français achètent de la vidéo, ce qui en fait les plus gros consommateurs mondiaux, là où presque un quart des acheteurs en ligne américains achètent des vêtements.Au final, le e-commerce a profité de l’augmentation générale du nombre de connectés ?” 34 % par pays en 2002 contre 31 % l’an passé ?” même si la sécurité constitue encore un frein important à lachat en ligne pour 30 % des internautes interrogés.
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