Triste record pour Vodafone
Les mauvais résultats des opérateurs télécoms s’enchaînent. Hier, c’était au tour de Vodafone de présenter les siens. L’opérateur de téléphonie mobile britannique s’est particulièrement illustré en signant la plus grosse perte annuelle au niveau européen. Le chiffre est colossal : 25,6 milliards d’euros, soit plus de 63,6 % par rapport à l’exercice 2000-2001.Ce record a notamment pour origine les 9,5 milliards de dépréciation d’actifs, résultant de la politique d’acquisition à outrance lors de l’envol des valeurs télécoms. Vodafone a fait pour plus de 315 milliards d’euros d’acquisitions pendant cette période,.Toutefois, l’Ebitda a enregistré une augmentation de 44 %, à 15,95 milliards d’euros, tandis que le chiffre d’affaires de la société a atteint les 36 milliards, en hausse de 52 %.
1 milliard de SMS en Suède
En 2001, les suédois se sont échangés plus d’un milliard de Short Message Services (SMS), soit une augmentation de 116 % par rapport à l’an 2000.Avec un taux d’équipement de 80 %, la Suède possède un des taux de pénétration les plus important au monde. Les 7,16 millions d’abonnés auront ainsi participé pour 7 % au revenu par utilisateur encaissé par les opérateurs.
Sony achète pour 30,8 Millions d’euros de technologies à InterTrust
Sony s’est adjugé les droits de 24 inventions d’InterTrust et de 90 autres à venir. Les produits concernés relèvent tous de la technologie de protection du copyright. Sony utilisera ces technologies DRM (Digital Rights Management) contre l’augmentation préjudiciable du nombre de copies illégales au profit de ses divisions musique et film. La société s’est engagée à débourser 30,8 millions d’euros ainsi que des droits sur les licences.InterTrust, firme basée à Santa Clara (Californie), a été créée en 1990 et affichait pour 2001 un chiffre d’affaires de 8,4 millions de dollars (9 millions d’euros).
KPNQwest fixé sur son sort le 3 septembre
Suite à son dépôt de bilan, la firme hollandaise KPNQwest a jusqu’au 3 septembre pour profiter d’un moratoire sur les paiements courants. A cette date, les deux actionnaires principaux, l’un hollandais et l’autre américain, devront faire un choix entre liquidation et obtention dun moratoire ” définitif “, valable pendant un an et demi, selon la législation néerlandaise.
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