GFI et Transiciel : la Bourse désapprouve le rachat de Thales IS
Le pôle services informatiques du groupe Thales suscitait cette semaine l’intérêt des SSII françaises, GFI Informatique et Transiciel. Mais les actionnaires, et notamment la Bourse, n’ont pas eu l’air séduit par ce projet.Le marché a craint que leur endettement déjà conséquent ne devienne trop important. Transiciel s’était pourtant empressé de faire savoir qu’elle s’appuierait sur le fonds Carlyle (actionnaire du Groupe Tests, éditeur de 01net.) pour effectuer le rachat, avant de se retirer de l’appel d’offre ce vendredi. L’action Transiciel a perdu près de 12 % de sa valeur, jeudi, avant de repartir à la hausse et de gagner 8 %, à 28,2 euros, ce vendredi.De son côté, GFI est parvenu à un accord avec ses actionnaires pour effectuer une augmentation de capital d’un montant maximum de 300 millions d’euros et a maintenu son offre. La firme espère ainsi porter son chiffre d’affaires annuel à plus d’un milliard d’euros. En Bourse, le titre a été dévalué d’environ 9 % avant de reprendre à peine plus de 1 % aujourd’hui.La filiale de Thales est estimée à 375 millions d’euros, soit 80 % du chiffre d’affaires 2001. Le canadien CGI pourrait aussi être sur les rangs.
38 % de baisse pour le marché des composants télécoms
Les constructeurs de semi-conducteurs et de composants optiques télécoms ont vu leurs ventes s’écrouler de 38 % en 2001. Les ventes mondiales sont passées de 83 milliards d’euros en 2000 à 51,7 milliards l’an dernier. La raison incombe essentiellement à la conjoncture économique, aux diminutions des investissements et aux stocks des industriels. L’étude de Gartner Dataquest montre également que la quasi-totalité des constructeurs ont enregistré entre 6 et 39 % de baisse de leur chiffre d’affaires.
Aval du tribunal pour le rachat de PSINet Europe
La décision émane du tribunal de Commerce américain : le rachat de PSINet Europe par PSINet et la joint-venture formée par ClearBlue Technologies et Israël Corporation sont autorisés. La vente de l’opérateur et hébergeur européen devrait être validée le 28 juin prochain par la Commission européenne en charge des fusions et acquisitions. Israël Corp, société de placement et ClearBlue, possesseur de 21 data centers aux Etats-Unis et d’un centre à Londres, confirment ainsi leur politique d’investissements en Europe.
T-Online fait des progrès
Les chiffres du premier trimestre de l’opérateur allemand sont en bonne voie. Bien que l’Ebitda soit toujours négatif, il progresse de 79 % en passant de 52,4 millions d’euros de pertes au premier trimestre 2001 à seulement 14 millions pour les trois premiers mois de l’année 2002.Les pertes nettes s’élèvent à 89,7 millions d’euros sur ce trimestre, contre 121,1 millions sur la même période en 2001. Pour sa part, le chiffre d’affaires progresse de 30,5 % en une année, à 366 millions d’euros, au-delà des prévisions. T-Online enregistre notamment une hausse de 10,5 % de son chiffre d’affaires entre le quatrième trimestre 2001 et le premier trimestre 2002 ainsi que 600 000 clients supplémentaires.La firme affiche aujourdhui plus de 11,2 millions de clients en Europe, dont près de 11 % sont des abonnés ADSL.
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