Gemplus accumule les pertes
Pour son premier trimestre 2002, Gemplus annonce une perte nette de 62,5 millions d’euros, notamment à cause d’une charge exceptionnelle de restructuration de 19,3 millions. Par comparaison en 2001, la société enregistrait une perte nette de seulement 7,16 millions d’euros.Gemplus indique cette année que les ventes ont baissé de 40 % à 176,5 millions d’euros contre 293,6 millions l’an passé. La société se veut rassurante sur son bilan puisqu’elle affirme posséder une trésorerie de 450 millions d’euros.
Lexibook, en hausse
Le groupe Lexibook enregistre pour son premier trimestre une hausse de 54,2 % de son chiffre d’affaires par rapport au premier trimestre 2001. Le spécialiste en bureautique électronique de poche et en jeux et jouets éducatifs électroniques atteint ainsi les 7,2 millions d’euros.Ce sont principalement les gammes de produits bureautique et l’international qui tirent la croissance du groupe. Lexibook a en effet accrû son activité hors de nos frontières de 134,8 % à 2,7 millions d’euros.
France Télécom croît mais ne rassure pas
Au cours du trimestre précédent, le groupe France Télécom a fait signer son 90 millionième client et continue sa croissance. Son chiffre d’affaires pour le premier trimestre 2002 atteint les 10,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 5,6 % par rapport à l’an dernier.Ces bons résultats sont le fruit de la croissance réalisée en particulier sur les filiales Orange et Wanadoo (lire notre article
Wanadoo commence bien l’année). Ainsi, Orange enregistre 22 % de clients supplémentaires sur l’année ?” le groupe en compte désormais 40,5 millions ?” et son chiffre d’affaires croît de 14,9 % à 3,9 milliards d’euros. En ce qui concerne Wanadoo, le chiffre d’affaires contributif de l’opérateur s’établit à 375 millions d’euros, en progression de 29 % par rapport à la même période l’an passé. Le nombre de ses clients actifs en France atteignait au 31 mars environ 3,3 millions.En revanche, les services fixes, voix et données, qui comprennent le secteur fortement concurrentiel de la téléphonie fixe, qui représente le c?”ur de métier habituel de l’opérateur, font état d’un repli du chiffre d’affaires trimestriel de 4,5 %, à 4,8 milliards d’euros, et ce, malgré l’intégration réussie d’Equant qui a contribué pour un chiffre d’affaires de 775 millions d’euros.Ce bilan bien que positif n’a pas semblé rassurer la Bourse, ce mardi 30 avril, qui sanctionnait fortement les titres de FT, Wanadoo, Equant et Orange.
Démission du CEO de WorldCom
Le président et CEO de WorldCom, Bernard J. Ebbers, n’aura pas résisté à la descente aux enfers (jusqu’à présent non enrayée) de sa compagnie. La forte dévaluation du titre et les investigations de la SEC ont conduit le président et CEO à démissionner de ses fonctions ce mardi, sous la pression du conseil d’administration.La chute de 84 % du cours de l’action entre juin 1999 (64,5 dollars) et ce lundi 29 avril (2,35 dollars) ainsi que les investigations de la Securities and Exchange Commission (SEC) sur les sombres histoires de prêt ?” M. Ebbers aurait profité de 366 millions de dollars à un taux zéro ?” et les nombreuses acquisitions ont définitivement noirci le parcours de cet ” icône de la Net-économie “, selon le Wall Street Journal.Pendant quinze ans, Bernard J. Ebbers, 60 ans, a transformé WorldCom, initialement un obscur opérateur régional, en la toute première firme américaine sur les télécommunications longues distances. John Sidgmore, 51 ans, anciennement vice-président, a désormais pris les commandes de WorldCom.
Moins de licenciements dans les firmes Internet
La dernière étude de la firme de replacement de Chicago, Challenger, Gray & Christmas, montre à défaut d’un léger mieux, ” un moins pire “ dans les entreprises Internet américaines. En effet, pour la seconde fois en trois mois, le nombre de suppression d’emplois dans ces sociétés n’atteint pas le millier.En avril, les entreprises dot-com ont licencié 824 personnes là où Challenger en attendait 1549. Au total pour les quatre mois de l’année, ce sont 4 845 postes qui ont été supprimés contre 51 564 en 2001 sur la même période. Les entreprises de services pour les consommateurs (BtoC) et les fabricants de technologie licencient le plus.
Fox délaisse Disney et Movies.com
L’alliance n’aura duré que huit mois. Fox Entertainement et Walt Disney ont annoncé leur divorce sur le projet de vidéo à la demande Movies.com. Le site propose depuis le début septembre de l’actualité, des bande-annonces et des revues sur le cinéma.S’inquiétant des investigations anti-trust du ministère américain de la justice, la Fox quitte le navire pour s’engager sur des stratégies alternatives. La firme compte marcher en solo et distribuer ses propres films par le biais dInternet et du câble.
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