T-Online augmente ses pertes
L’allemand T-Online International augmente ses pertes d’exploitation sur l’année 2001. Le groupe, détenu à 82 % par Deutsche Telekom, a accusé sur l’ensemble de l’année une perte de 189 millions d’euros, contre un résultat négatif de 121,6 millions en 2000. La consolidation pour la première fois des filiales déficitaires Ya.com en Espagne et Club-Internet en France a pesé sur les résultats. En revanche, la perte nette a doublé à 797 millions d’euros, contre 390 millions, après amortissement d’une survaleur de 281 millions, liée à sa participation dans Comdirect courtier sur Internet. La société s’attend à un Ebitda positif d’ici à la fin 2002, un an plus tôt que prévu.
Mobilcom attend un chèque de France Télécom
En annonçant des résultats plus mauvais que prévu, Mobilcom a fait savoir que son avenir pourrait être compromis si son partenaire France Télécom ne respectait pas ses engagements de financement. L’opérateur allemand a annoncé en début de matinée avoir accusé en 2001 une perte avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) de 65,54 millions d’euro, contre une perte de 11,36 millions un an plus tôt. Les analystes avaient le plus souvent tablé sur une perte de 41,8 millions, et de 60 millions pour les plus pessimistes. Le chiffre d’affaires a augmenté de 10 % à 2,59 milliards d’euros.
Ericsson mise sur les services
La filiale de services de l’équipementier télécoms suédois Ericsson a déclaré qu’elle prévoyait d’enregistrer une croissance solide cette année. Bert Nordberg, patron de la très rentable division Global Services, dont le chiffre d’affaires a été l’an dernier aux environs de 4 milliards de dollars, a déclaré que sa division pourrait contribuer à environ 30 % du chiffre d’affaires réalisé par Ericsson dans les infrastructures, contre 20 % en 2001.La filiale connaîtrait ainsi une expansion en dépit du ralentissement économique mondial, car si le marasme a conduit les opérateurs à geler leurs investissements, il les incite aussi à sous-traiter la gestion des réseaux. ” Les services tendent à devenir plus intéressants en période de ralentissement. Il n’y a aucune raison que les services ne croissent pas “, a déclaré Bert Nordberg.
Hausse légère des communications mobiles en 2002
La croissance des télécommunications mobiles en Europe de l’Ouest accentuera son ralentissement cette année, victime de la saturation du secteur. Quant au marché des services mobiles de voix et de données, il devrait croître en 2002 de 4 %, contre 12 % en 2001, pour atteindre 97 milliards d’euros, prévoit le cabinet d’études Analysys.La concurrence exacerbée entre les opérateurs tire les prix à la baisse et la croissance du nombre d’abonnés marque le pas, dans une zone où sept habitants sur dix ont déjà un portable. Le marché sera totalement saturé quand le taux d’équipement sera de huit habitants sur dix, estime Analysys. Les nouvelles recettes attendues des services de troisième génération, comme l’Internet mobile, la vidéo et les jeux en ligne, ne commenceraient à doper le marché qu’en 2004. En 2001, les transferts de données ?” pour l’essentiel les messages texte, ou SMS ?” ne représentaient que 8 % des revenus en moyenne.
Fujitsu discute alliance avec Toshiba
Les groupes d’électronique japonais Toshiba et Fujitsu sont en négociations pour une alliance dans le secteur des semi-conducteurs. ” Après avoir accusé des pertes lors de cet exercice, nous élaborons des stratégies afin d’assurer notre croissance pour le prochain exercice, et les semi-conducteurs sont un secteur d’activité important “, a expliqué un porte-parole de Fujitsui.Le chiffre d’affaires combiné des deux sociétés atteint 7,5 milliards de dollars. Cette annonce intervient après celle lundi de la fusion de l’essentiel des activités dans les semi-conducteurs des groupes Hitachi et Mitsubishi Electric, pour créer le numéro trois mondial des puces. Toshiba et Fujitsu travaillent déjà ensemble sur le développement dun nouveau type de mémoire à grande vitesse, les FCRAM (Fast Cycle Random Access Memory).
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