Après le rejet de la candidature du financier Walter Butler comme actionnaire, Bull n’a pas fait mystère qu’il allait élaguer son périmètre d’activités. En clair : tout ce qui n’est pas stratégique ou qui n’a pas atteint une taille critique est appelé à être vendu ou à faire l’objet d’un partenariat.
Pour la partie automates bancaires, c’est, semble-t-il, bien avancé. Selon nos informations, Bull est en discussion avec Diebold. Ce groupe américain est intéressé par la reprise de toute l’entité de fabrication que le français détient à égalité avec le néerlandais Getronics (qui lui-même avait racheté la société Wang).
Toujours selon nos informations, cette activité pèserait, au total, plus de 500 millions de francs de chiffre d’affaires. L’usine en question, située à Cassis, emploie environ 250 salariés.
Par ailleurs, le groupe met actuellement la dernière main à une importante réorganisation. Tous les commerciaux grands comptes vont être appelés à rejoindre l’une des trois grandes divisions : serveurs, services clients ou intégration de systèmes. En clair : Bull tire un trait sur son organisation matricielle.
Cette réorganisation semble bien perçue tant en interne qu’en externe. Le DSI d’une entreprise publique cliente estime que “cela ne peut qu’être mieux “, tout en attendant den savoir plus.
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