Les projets retenus par Bull Internet Incubator (BII) devront porter sur des “ activités nouvelles susceptibles de contribuer directement ou indirectement au développement et au renforcement des offres et des services proposés par le Groupe à ses clients “.En dehors de cette obscure définition, la société française se refuse pour l’instant à donner plus de précisions. “ Ce que je peux vous assurer, c’est que nous n’allons pas nous lancer dans la fabrication de moteurs de voitures “, plaisante le directeur général de BII, Hervé Lacombe.Les start-up ne travailleront en tout cas pas directement dans les secteurs constituant le c?”ur d’activité de Bull. A savoir, les divisions Services (infogérance, services management et intégration de systèmes) et Produits (serveurs, logiciels développés et commercialisés par Evidian et, enfin, cartes à puce).Le financement des jeunes pousses s’appuiera sur un fonds de 100 millions d’euros constitué par Bull et d’autres partenaires industriels et financiers non encore définis, mais aussi sur des fonds complètement étrangers à cette initiative. Le fonds de Bull devrait être officialisé avant fin 2000.L’ambition de l’incubateur ? “ Si nous arrivons à faire aboutir de 4 à 6 projets dans les douze premiers mois, ce serait déjà un bon score, explique Hervé Lacombe, mais sil y a dix bons projets, on en traitera dix ! “
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