C’est au Nasdaq, une fois n’est pas coutume, que les marchés parisiens doivent de finir la journée sur une note positive. Le Nouveau Marché enregsitre une modeste hausse de 0,65 %, au moment où le Nasdaq passait lui les 2 % de progression. De même pour le CAC 40 qui termine en hausse de 0,24 %.La désagrégation de Bull vient de franchir un pas important. Le groupe dirigé par Guy de Panafieu, vient d’annoncer son intention de vendre Intégris, sa filiale dédiée aux services. Les négociations sont menées en exclusivité avec Steria (-10,36 %) pour un montant d’environ 300 millions d’euros, soit un montant inférieur à 25 % du chiffre d’affaires. Que Bull perde ainsi 40 % de son chiffre d’affaires, et signe sa disparition prochaine, n’inquiète pas le moins du monde les analystes.Ces derniers ont logiquement profité de l’attrait spéculatif de Bull à court terme, et le titre s’est envolé de 14,07 %.Le monde des télécoms a fait entré le GPRS dans son agenda. Les annonces de lancement après celle d’Orange se sont multipliées. Ainsi son concurrent direct, SFR, le dévance de quelques mois en commercialisant son offre professionnelle dès le mois de juin. L’Italien TIM, filiale de Telecom Italia a lui débuté la commercialisation des forfaits grand public et professionels depuis ce lundi. Enfin, la filiale mobile de l’opérateur historique britannique, BT Cellnet a, quant à elle, annoncé le lancement d’une offre pour 7,99 livres par mois (12 euros) accompagné de terminaux à partir de 1 999 livres (305 euros).Sans avoir d’effet clairement positif sur Vivendi Universal (+ 0,06 %), ce dernier a également annoncé la reprise de MP3.com pour 372 millions de dollars. Une annonce qui devrait servir le titre dans les jours qui viennent, tant il est reproché au groupe franco-américain (éditeur de 01Net.) de ne pas avoir de stratégie claire sur Internet.Côté UMTS, les opérateurs s’inquiètent de l’éventuelle remise en cause du mode d’attribution des licences. Ainsi, l’intervention de Philippe Germond, PDG de Cegetel, durant laquelle il a explicitement déclaré qu’un recours légal pourrait être introduit dans le cas d’une remise en cause. Preuve que le prix payer n’ést pas forcément si élevé qu’on le pense dhabitude.
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