” La plupart des sites marchands échouent pour des raisons logistiques. Le rôle d’Operia est de fournir à ces sites une solution de paiement sécurisé, une plate-forme d’hébergement et de transactions, un service de livraison des colis et de gestion des retours de marchandises “, explique Philippe Larduinat, directeur général d’Operia.Pour monter cette filière logistique, Bull a noué deux partenariats. Le premier avec la Société générale, qui fournit à Operia sa solution de paiement sécurisé Sogenactif. “Le système de la Société générale est très rassurant pour les clients. En effet, leurs coordonnées ne sont vues que par la banque. Le site de commerce électronique sur lequel ils achètent et la plate-forme informatique d’hébergement n’y ont pas accès “, précise Philippe Larduinat.” L’hébergement des sites de commerce électronique sera réalisé par Integris, notre filiale
d’outsourcing, avec laquelle nous lançons une nouvelle offre, baptisée
“Webhosting”. Integris fournira aux sites de commerce leur infrastructure informatique, mais aussi du personnel d’exploitation dédié à chaque projet “, ajoute Philippe Larduinat. Enfin, l’acheminement des marchandises sera effectué par la société Danzas, filiale de Deutsche Post et second partenaire d’Operia.
Des points-relais plus efficaces que La Poste
Operia va aussi mettre en place un réseau de postes-relais où les clients pourront venir retirer leurs marchandises. “Tous les sites de commerce électronique sont actuellement tributaires de La Poste et de ses horaires de travail. Nos postes-relais seront des stations-service ouvertes 24 heures sur 24, des bars, des pressings, etc. Cela permet de réhumaniser la relation entre le site Web et le client et aide à gérer le retour des marchandises “, explique Philippe Larduinat. Tous ces points relais seront informatisés par Bull.” L’offre d’Operia permet aux entreprises d’externaliser leur chaîne marchande. Elle est adaptée au B-to-C, mais peut éventuellement intéresser des artisans, des boutiques pour du petit B-to-B “, analyse le directeur général. Operia commercialise ce service à partir d’aujourd’hui et prévoit de l’étendre à toute l’Europe en fonction des demandes de ses clients. ” Nous visons une dizaine de sites clients d’ici à la fin de l’année “, déclare Philippe Larduinat.Pour la mise en service d’un site de commerce électronique, la fourchette de tarifs se situe entre 30 000 et 100 000 euros suivant le nombre d’articles proposés et la surface d’entrepôt utilisée. Pour ce qui est de lexploitation, il en coûtera environ 15 000 euros par mois pour un site effectuant un millier de commandes sur cette période.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.