La Commission européenne adresse un nouvel ultimatum à Microsoft. Si, le 23 novembre, l’éditeur n’a pas répondu aux exigences formulées par Bruxelles, Microsoft pourrait devoir payer des pénalités de 350 millions d’euros en
sus de l’amende record d’un demi milliard d’euros,
que l’Europe lui avait infligée en mars 2004.
A cette époque, la Commission européenne avait notamment exigé de Microsoft qu’il ‘ divulgue une documentation complète et précise sur les interfaces de Windows, de manière à assurer une interopérabilité totale entre
les serveurs de groupe de travail concurrents et les PC et serveurs sous Windows ‘. Sans réponse satisfaisante de la part de l’éditeur, la commissaire Neelie Kroes avait décidé, le 12 juillet 2006, de lui appliquer des
astreintes de 1,5 million d’euros par jour, soit un total de 280,5 millions d’euros, rapporte l’AFP.
Mais, depuis l’été, la situation n’a, selon Bruxelles, pas évolué de manière significative. En conséquence, la commissaire néerlandaise pourrait faire passer le montant des astreintes quotidiennes pesant sur Microsoft de 1,5 à
3 millions d’euros. L’éditeur a réagi hier, mercredi 15 novembre, en déclarant qu’il ‘ s’engageait à respecter les décisions de la Commission dans son intégralité ‘ et quil était
‘ prêt à travailler pour satisfaire aux exigences ‘ européennes.
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