Le dynamisme du commerce électronique ne laisse aucun répit aux éditeurs, y compris aux premiers de la classe. BroadVision, numéro un des vendeurs d’outils de création de sites marchands selon IDC, est ainsi contraint à un virage stratégique. Maintenant que le marché s’est déplacé du commerce de détail (B to C) vers l’interentreprises (B to B), les perspectives de croissance se situent davantage autour des places de marché. Pour conserver sa position, l’éditeur se devait d’avoir une réponse. Il s’attaque donc aujourd’hui à la gestion des achats en ligne et à la création de places de marché électroniques avec deux nouveaux produits : Procurement et MarketMaker. Pour contrer les Ariba et Commerce One, partis avec une longueur d’avance, le chantre de la personnalisation mise sur la richesse de son offre, qui couvre l’ensemble des fonctions de commerce en ligne.L’objectif est de fournir la couche logicielle qui enrobera le système d’information de l’entreprise et favorisera les échanges aussi bien avec les clients et les fournisseurs qu’avec les employés. Pour réussir ce pari ambitieux, BroadVision renforce ses partenariats avec les spécialistes de l’intégration d’applications, comme STC, Neon ou WebMethods. Dans le même temps, il noue des accords avec les fournisseurs de contenu. Reuters, Amadeus et Bank of America ont rallié le camp de BroadVision.
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